Om Le Traite des Influences Errantes, de Quangdzu
Le Traité des Influences Errantes ne relève d'aucune religion extrême orientale, et je serais fâché qu'on l'attribuât à l'esprit taoïste. Le traité des Influences est un exemple curieux de l'adaptation, à l'esprit chinois moderne, et au lettré ordinaire, de concepts antiques et, malgré tout, indéformables. C'est un exemple surtout de la spécialisation des principes de la Voie à l'hypothèse des influences errantes, dont les savants de certaines époques ont si longuement parlé, et dont l'importance semble aujourd'hui éclater à nouveau.
Explications de certaines théories obscures
Les notes que j'ai ajoutées au texte du livre ne renferment que des explications en langage vulgaire de certaines théories obscures ; c'est la mise au point d'un texte concis, dont l'auteur n'a point pris la peine de répéter les vérités que ses lecteurs chinois devaient connaître d'autre part. J'entends donc que l'on n'attribue à nulle religion, à nulle école philosophique, les préceptes ou les propositions dont on va lire l'étrange assemblage, assemblage dans lequel on pourra reconnaître, tantôt Dante, et tantôt Paracelse.
Note à propos de l'auteur Matgioi (1861-1939)
Georges-Albert Puyou de Pouvourville occupa des fonctions militaires et administratives en Chine. Ses séjours prolongés au Tonkin lui permettent de pénétrer l'esprit chinois. Il rencontre alors un maître Taoïste qui le prépare à recevoir l'initiation dans une société secrète chinoise. Une fois initié, Albert de Pouvourville prend le nom de Matgioi, ¿il du jour . Matgioi revient ensuite en Occident et entreprend de diffuser l'enseignement du Taoïsme, à l'encontre des orientalistes. Il expose ainsi, notamment dans la Voie métaphysique, les doctrines Taoïstes, au point de vue principiel comme dans leurs applications diverses. Matgioi est également connu pour avoir initié le métaphysicien René Guénon au Taoisme.
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