Minnen

Parmi les traits les plus saillants de nos m¿urs, il en est un qui ne peut, ce semble, échapper à personne: je veux dire un penchant très prononcé pour les jouissances; et j'ajoute, surtout pour celles de l'ordre matériel. Sans examiner ici si une pareille disposition était restée jusqu'à présent inconnue, il est permis d'affirmer que, de nosjours, et parmi nous, elle se manifeste avec évidence. Dès le milieu de ce siècle, et même un peu avant, la France a donné des preuves multiples de la considération dans laquelle elle tenait les biens de ce monde. On y a vu la richesse, les grandeurs, les plaisirs, le bien-être sous toutes les formes, poursuivis avec âpreté, quelquefois avec cynisme. Ces ardeurs se sont traduites dans des faits bien connus, dont quelques-uns n'ont eu que trop d'éclat; elles se sont exprimées aussi, dans les arts, dans la littérature, par des productions qu'on n'a point oubliées. Non que la France tout entière ait sacrifié à ces passions; grâce à Dieu, elle n'a jamais perdu la tradition des grands dévouements et des ¿uvres élevées. Mais il certain que, depuis un certain nombre d'années, nous n'avons point, en général, montré un détachement exagéré de toutes choses, et qu'on ne peut nous reprocher d'avoir estimé au-dessous de sa véritable valeur le prix de la vie.

"Une Bonne Affaire" est un roman d'Hector Malot, un écrivain français du XIXe siècle. Publié en 1877, ce livre raconte l'histoire d'Hubert Lecoultre, un jeune homme qui, suite à un événement inattendu, hérite d'une fortune importante. Cependant, cette richesse soudaine entraîne des conséquences inattendues et des défis pour Hubert. Malot explore les aspects moraux et psychologiques liés à l'argent, tout en mettant en avant les défis et les choix auxquels est confronté le protagoniste suite à cette "bonne affaire". Ce roman offre une réflexion sur les valeurs, les responsabilités et les dilemmes moraux liés à la richesse subite, tout en explorant les implications sociales et personnelles de cette situation pour le personnage principal.

El mejor exponente del género de la literatura de viajes del siglo XIX. El periplo de Alexander Burnes por India, Afganistán y Persia.

Les "Mémoires du Duc de Saint-Simon" sont une ¿uvre majeure et incontournable de la littérature française du XVIIIe siècle. Rédigés par Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, ces mémoires représentent une source historique précieuse et un témoignage important sur la cour de France sous le règne de Louis XIV.Saint-Simon était un courtisan qui a minutieusement documenté les intrigues, les alliances, les rivalités et les événements à la cour du Roi-Soleil. Ces mémoires offrent un regard intime sur la vie à la cour et fournissent des informations détaillées sur les personnalités royales, les nobles et les événements politiques de l'époque. Son style narratif et ses descriptions colorées ont fait des "Mémoires" une ¿uvre littéraire à part entière.

Après avoir langui, la conversation tomba, et un de ces silencesqui précèdent le départ s¿établit dans le salon, parfumé jusqüà la migraine par une somptueuse corbeille d¿orchidées.Niko Mélétis, sans avoir regardé depuis deux minutes autre chose qüune belle toile de Corot, accrochée en face de lui, au-dessus de la maîtresse de la maison, comprit qüil ne pouvait mieux faire que de s¿en aller ; il se leva donc, étirant inconsciemment, d¿une façon imperceptible, ses membres longs et fins lassés d¿un reposprolongé.

Le monde, sous des airs indignés, cache d¿amusants pardons pour l¿audace qui brave ses lois et pour l¿intrigue plus ou moins adroite qui crochette ses portes. Même, il est aisé de voir qüil ne déteste ni les sarcasmes de la philosophie, ni les foudres de la religion, car, en combattant sa tyrannie ou sa perversité, on affirme encore sa puissance. Voilà pourquoi, de tout temps, le monde s¿est porté en foule aux comédies qui étalent ses ridicules ; pourquoi, de nos jours, il s¿arrache les ¿uvres des romanciers qui promènent sur ses laideurs le.Fruit d¿une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

"Poèmes barbares" est un recueil de poésie écrit par Charles Marie René Leconte de Lisle et publié en 1862. Cette ¿uvre est considérée comme un pilier du mouvement parnassien en littérature française. Leconte de Lisle y présente des poèmes qui célèbrent la grandeur de civilisations anciennes, notamment gréco-romaines, égyptiennes et hindoues, tout en exprimant une esthétique poétique rigoureuse et une recherche de beauté formelle. Les thèmes principaux de ce recueil tournent autour de la fatalité, de la mort, de la nature et de la puissance des civilisations anciennes, créant ainsi un univers poétique où se mêlent beauté formelle et fascination pour les cultures anciennes.

Jean-Aubert Loranger était un poète québécois du 20e siècle. Il a écrit plusieurs recueils de poésie, mais sans connaître un recueil spécifique nommé simplement "Poèmes", il est difficile de fournir des informations précises. Loranger a abordé des thèmes variés dans son ¿uvre poétique, explorant souvent des questions liées à l'amour, à la nature et à la condition humaine, tout en exprimant un attachement profond à la culture québécoise. Pour des informations plus détaillées sur ses recueils spécifiques ou pour des analyses précises de son travail, il pourrait être utile de rechercher des informations supplémentaires sur les recueils individuels de poésie de Jean-Aubert Loranger.

"Pierre Nozière" est un roman d'Anatole France, publié en 1899. Ce récit suit l'histoire de Pierre Nozière, un homme ordinaire dont la vie est marquée par des événements tragiques et des dilemmes moraux. L'histoire explore les méandres de l'existence de Pierre, ses relations familiales, ses luttes intérieures et son cheminement moral. Anatole France offre une peinture subtile des nuances psychologiques et des questionnements éthiques de son personnage principal, abordant des thèmes tels que la culpabilité, l'intégrité personnelle et les tourments de l'âme humaine. "Pierre Nozière" est une réflexion profonde sur la condition humaine, offrant une analyse introspective des choix et des conséquences qui jalonnent la vie d'un homme ordinaire confronté à des épreuves extraordinaires.

"Plaisir d'Humour" est une collection d'¿uvres humoristiques d'Alphonse Allais, un écrivain français connu pour son humour pince-sans-rire et ses jeux de mots. Ce recueil rassemble des textes, des poèmes et des saynètes où Allais exploite l'absurde et la dérision pour créer des situations comiques. Son style d'humour subtil et parfois loufoque offre des moments de légèreté et de divertissement, typiques de l'humour fin de la Belle Époque. "Plaisir d'Humour" témoigne du talent d'Allais pour l'écriture humoristique, utilisant avec ingéniosité les jeux de langage et les situations cocasses pour divertir ses lecteurs.

"Philosophes et Écrivains Religieux" est un ouvrage écrit par Jules Barbey d'Aurevilly, un écrivain français du XIXe siècle. Dans ce livre, d'Aurevilly explore la vie et les idées de divers philosophes et écrivains qui ont contribué à façonner la pensée religieuse et philosophique de leur époque. Il examine les idées, les croyances et les contributions intellectuelles de ces penseurs, ainsi que l'impact de leurs écrits sur la société de leur temps. L'ouvrage offre une analyse critique et approfondie de la pensée religieuse à travers les siècles, en mettant en lumière les débats philosophiques et les courants intellectuels marquants dans l'histoire de la spiritualité et de la philosophie.

"Pauline ou la Liberté de l'Amour" est un roman de Louis Dumur qui explore les thèmes de la liberté individuelle, de l'amour et de la société. L'histoire suit le parcours de Pauline, une jeune femme en quête de liberté dans une société où les conventions et les normes sociales restreignent souvent les aspirations individuelles, en particulier en matière d'amour. Dumur dépeint les défis auxquels Pauline est confrontée pour suivre son propre chemin, exprimer ses désirs et s'affirmer dans un monde parfois répressif. À travers ce récit, l'auteur aborde les questions de liberté, d'émancipation féminine et de lutte contre les conventions sociales, offrant une méditation sur les dilemmes personnels et les aspirations à une vie authentique et épanouissante.

"Pauvre Petite!" est un roman écrit par Paul Bourget. Publié en 1884, ce livre explore les luttes et les tourments d'une jeune fille, Alice de Lux, issue d'une famille aisée mais confrontée à des difficultés émotionnelles et existentielles. L'histoire se concentre sur les épreuves et les souffrances d'Alice alors qu'elle traverse des moments de crise et de désespoir. Bourget examine les tensions sociales et psychologiques de son époque à travers le personnage d'Alice, offrant une réflexion profonde sur la condition humaine et les luttes intérieures, en particulier celles des femmes dans une société où les attentes sociales peuvent être étouffantes.

"Perdue" est un roman de l'autrice française Henry Gréville. Publié en 1877, ce livre explore les relations humaines, notamment les complexités de l'amour et les tourments de l'âme. L'histoire se concentre sur une jeune femme nommée Léa, dont la vie est marquée par des défis et des tourments émotionnels. Léa, le personnage principal, évolue dans un contexte où elle doit naviguer à travers les conventions sociales et les dilemmes personnels. "Perdue" aborde des thèmes comme la liberté individuelle, la passion et les choix de vie, offrant une réflexion sur les défis auxquels les individus sont confrontés dans leur quête d'identité et de bonheur.

"Physiologie de l'Amour Moderne" est un essai de Paul Bourget publié en 1889. Dans cet ouvrage, Bourget explore les aspects complexes et les dilemmes de l'amour à l'époque moderne. Il examine les relations entre les hommes et les femmes, les influences sociales sur les dynamiques amoureuses, et les questions de passion, de désir et de morale. Bourget aborde les transformations des relations sentimentales et des comportements amoureux à une époque marquée par des changements sociaux et culturels significatifs. À travers une analyse perspicace et parfois critique, l'auteur offre une réflexion approfondie sur les codes de l'amour et de la séduction dans la société de son temps.

Je l¿ai donné à entendre dans mon avant-propos, je suis né le 16 novembre 1839, le troisième enfant de ma famille, bien que je sois resté l¿aîné des survivants ¿ les deux premiers, un frère et une s¿ur étant morts en bas âge.Mon père Louis-Marthe Fréchette, et ma mère, Marguerite Martineau (dont la famille portait aussi le nom de l¿Ormière), étaient nés tous deux à Saint-Nicolas, sur la rivière Chaudière, et, après avoir passé quelques années dans cette banlieue de Québec qüon appelait alors les Foulons, étaient venus s¿établir dans les chantiers de Lévis très peu de temps avant ma naissance. Les anciens registres de l¿état civil ne s¿accordent pas sur lamanière d¿épeler notre nom. Ceux qui savaient lire et écrire, dans nos campagnes, il y a cent cinquante à deux cents ans, étaient l¿exception, et lorsqüil baptisait un enfant, le curé de la paroisse enregistrait le nom de famille au petit bonheur, suivant son impression ou les caprices de son oreille, sans consulter même la tradition.

"Les Mémoires d'un Collégien" sont un récit écrit par André Laurie, un écrivain français du XIXe siècle. Ce récit, publié en 1887, relate les aventures d'un jeune garçon pendant ses années de collège, décrivant sa vie, ses rencontres, ses découvertes et ses épreuves à l'internat.L'histoire offre un regard nostalgique et souvent humoristique sur les expériences vécues par l'auteur pendant sa jeunesse, explorant les dynamiques sociales et les apprentissages à l'école, tout en mettant en lumière les relations entre les étudiants et les professeurs.Ce récit autobiographique a été bien reçu pour sa capacité à capturer les joies et les défis de l'adolescence, ainsi que pour son style narratif vivant qui transporte le lecteur dans l'univers du collège du XIXe siècle.

"Mensonges" est un roman écrit par Paul Bourget, un écrivain français du XIXe siècle. Publié en 1890, ce roman explore les thèmes de la tromperie, de l'hypocrisie et de la vérité, mettant en scène des personnages pris dans des mensonges et des secrets.L'histoire tourne autour de la vie d'un écrivain, François Vernantes, confronté à des dilemmes moraux et à des mensonges qui bouleversent sa vie personnelle et professionnelle. Bourget explore les intrications complexes des relations humaines et de la morale, tout en dépeignant le conflit intérieur du protagoniste face aux mensonges et aux vérités qu'il découvre.Ce roman de Bourget aborde des questions profondes sur l'éthique et la nature humaine, tout en offrant une analyse subtile des tensions psychologiques et sociales de l'époque.

Le Journal de Bayeux indique et donne les détails de ma naissance assez originale. Sortie de Bayeux à l'âge de dix mois en compagnie d'une belle et fraîche nourrice normande, nommée Marianne; mon père et ma mère vinrent à Amiens, mon père comme chef d'orchestre, ma mère pour y jouer l'emploi des soubrettes, et mon frère Charles qui, à cinq ans, raclait du violon! Toute petite, on me trouvait, dit-on, assez bien; ma nourrice, fière de son nourrisson, cédait facilement aux instances des premières grandes dames de la ville, qui voulaient avoir tous les jours la petite Mimi, et la comblaient de petits bonnets, etc., la nourrice n'était pas oubliée, ce qui la rendait très docile, et ne se trouvait nullement fatiguée d'avoir tout le jour sur les bras son gros enfant! Arrivée à l'âge de cinq ans, on découvrit en moi quelques dispositions; j'avais déjà une jolie voix, j'étais musicienne par instinct. Comment ne l'aurais-je pas été? mon père Allemand et grand musicien, mon frère ne s'occupant que de son violon; j'étais toujours à chanter et à taper une mauvaise épinette qui me préparait au piano. On faisait peu d'argent au théâtre, mon pauvre père était désolé; il lui vint l'idée de m'apprendre à chanter le rôle de Perrette dans la Petite Victoire, opéra en un acte. Il fut si heureux de voir que sa Mimi s'en tirerait avec succès qu'il mit cet opéra à l'étude; les répétitions prouvèrent que je m'en tirerais bien, et me voilà partie et lancée au théâtre!