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Böcker i Histoire de l'Art et Expertise culturelle-serien

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  • av Georg Lukács
    346,-

    "Remarques sur la théorie de l'histoire littéraire" de Georg Lukács, traduit par Georges Kassai, offre une analyse critique des approches de l'histoire littéraire. Lukács, philosophe et critique littéraire hongrois, propose des réflexions approfondies sur la manière dont l'histoire littéraire doit être comprise et interprétée.L'ouvrage explore la relation entre l'évolution de la société et celle de la littérature, mettant en lumière les liens entre les transformations historiques, les idées culturelles et la production littéraire. Lukács s'interroge sur le rôle de l'écrivain dans la société et sur la manière dont les ¿uvres littéraires reflètent et contribuent aux changements sociaux.La traduction de Georges Kassai permet aux lecteurs francophones de bénéficier de la pensée complexe de Lukács sur la littérature et son rapport dynamique avec le contexte historique. L'ouvrage constitue ainsi une contribution importante à la réflexion sur la méthodologie de l'histoire littéraire et son ancrage dans les mouvements sociaux et culturels.

  • av Paul Gauguin & Victor Segalen
    346,-

    " PAUL GAUGUIN, né à Paris le 7 juin 1848... ¿ je ne m¿attarde pas à exposer ses origines; tout homme exceptionnel étant destiné à décevoir ses parents plus qüà les prolonger. Et lui-même nous instruit:«Si je vous dis que, par les femmes, je descends d¿un Borgia d¿Aragon, vice-roi du Pérou, vous répondrez que ce n¿est pas vrai, et que je suis prétentieux. Mais si je vous dis que ma famille est une famille de vidangeurs, vous me mépriserez.»En vérité, son père fut un journaliste; et sa grand mère maternelle, une femme de lettres, Flora Tristan, dont les ¿uvres ni les croyances, saint-simoniennes, n¿atteignent à l¿intérêt de la vie conjugale. Mal mariée, son conjoint l¿aimait cependant d¿une telle rancune, qüaprès trois ans d¿accord et dix-huit années de séparation, il lui infligea la preuve la plus fatale dont un jaloux puisse faire hommage à sa femme, et tenta de la tuer. Elle continua de vivre et d¿écrire des romans sentimentaux dans le goût de son école, comme «Memphis, ou le Prolétaire», sans pitié de ses lecteurs ni de son mari, soumis aux travaux forcés pour vingt ans."

  • av Johannes Weber
    346,-

    Extrait : " La première édition de ce livre est épuisée depuis plusieurs années. Les demandes continuelles qu'on en a faites m'ont engagé à en publier une édition nouvelle. Ce résultat prouve que, malgré les tendances de l'époque, il existe un nombre assez considérable d'amateurs intelligents qui aiment à traiter l'art musical sérieusement, car c'est pour eux que j'avais écrit le volume.J'ai fait à mon ouvrage toutes les additions que je pensais utiles; j'ai ajouté surtout deux chapitres tout à fait nouveaux. Dans la première édition, j'avais dit quelques mots seulement de la musique religieuse ; c'est une trop grande réserve, que je n'ai pas gardée cette fois-ci, et j'ai dit toute ma pensée. J'ai refait aussi complète- ment le dernier chapitre sur l'expression musicale; j'ai discuté de mon mieux et à fond mon sujet tout en restant le plus clair possible. C'est maintenant à mes yeux le chapitre le plus important et pour ainsi dire le couronnement du livre, dont près d'un tiers est nouveau, et dont le titre a dû être modifié."Musicologue aujourd'hui bien oublié mais qui fut prolifique dans la seconde moitié du XIXe siècle (il fut chroniqueur musical au journal Le Temps de sa création en 1861 à 1895), Johannes Weber nous livre avec son ouvrage L'expression orchestrale et les illusions musicales (originellement intitulé Les illusions musicales et la vérité sur l'expression de la musique) un véritable petit traité de musicologie sur la musique et l'impact des couleurs descriptives. Avec érudition, son auteur traite de la musique imitative, de la musique scénique, des relations entre musique et beaux arts... Replacé dans le contexte de l'hybridation des formes scéniques et opératiques des années 1860-1890 , cet ouvrage témoigne de la fascination des musicologues d'alors pour la musique dite "à programme" et, plus exactement, sur la façon dont cette dernière agit sur l'inconscient des auditeurs via les palettes orchestrales, tel un peintre choisit minutieusement ses couleurs pour décrire, sinon transmettre, ses sensations. On sait que quelques écrits de cette époque prouvent l'intérêt réciproque que se portent alors les beaux-arts et la découverte de l'inconscient en psychanalyse. En effet, bien que les écrits de Freud souffrent de traductions tardives en France, fait dû à la germanophobie que connaissent ses travaux après la défaite française de 1870, puis à l'antisémitisme des années 1920-30, ses préceptes sont néanmoins diffusées, avec ceux de Charcot et Weininger, dans le milieu de l'avant-garde artistique parisienne autour de quelques "passeurs" comme Apollinaire, Jean Cocteau ou Marie Laurencin. Des travaux très postérieurs sur la perception musicale (Images de la musique de cinéma, G.Blanchard, 1984), sur la sémiotique sonore (M. Chion), ou la phénoménologie de la réception de la musique de film (André Souris) emprunteront plus tard la voie tracée par ces premières tentatives d'analyse dont figure cet essai de Johannes Weber.

  • av Fernand Desnoyers
    346,-

  • av Anais Bazin
    346,-

  • av Eugène Viollet-le-Duc
    346,-

    " Il est des peuples auxquels on accorde tout, d'autres auxquels on refuse tout: dans notre vieux coin occidental de l'Europe, s'entend. Et quand on voit, en France, bon nombre de Français refuser à leur propre pays le privilège d'avoir créé et possédé un art original tenant à son génie, on ne peut trop être surpris si l'on dénie à d'autres nations ce même privilège. Cependant, l'objection principale opposée à l'existence d'un art russe re- posait et repose encore dans beaucoup d'esprits sur ce que l'empire russe est formé d'éléments extrêmement variés, disparates, et que ces éléments n'auraient pas été, par leur diversité même, dans les conditions favorables à l'éclosion d'un art original. Mais on pourrait en dire autant de la plupart des peuples qui ont cepen- dant su créer des arts reconnaissables à leur caractère et à leur style.Les Grecs étaient un composé de races assez diverses."

  • av Théodore Duret
    346,-

  • av Marc Antoine Gaudin
    346,-

    " Le petit livre que je publie, sous le titre de Vade Mecum du Photo- graphe, était depuis longtemps dans ma pensée. En effet, il manquait un traité d¿un petit format, facile à porter avec soi, contenant tout ce qui est essentiel à connaître pour opérer en tout genre: chimie photographique, manipulations, préparation des produits les plus usités, daguerréotype, photographie sur albumine, sur collodion, sur papier, sur toile cirée, sur pâte céramique. Pour écrire ce livre, j¿ai mis à profit les enseignements que m¿a suggéré une longue pratique ; il m¿a contraint de faire une multitude d¿essais pour éclairer des points douteux.Afin de justifier le titre que j¿ai adopté, il m¿a fallu aussi m¿imposer partout une grande concision et me borner au plus essentiel.L¿avenir me dira si mon idée était bonne ,et si j¿ai su la réaliser."

  • av Henri Lavoix
    386,-

    " «La musique est l'art de combiner les sons d'une manière agréable à l'oreille.» Cette définition, qui est celle de J.-J. Rousseau, est la plus répandue; mais il faut avouer qu'elle est aussi la plus incomplète et la plus fausse. Si la musique ne consistait que dans la sensation plus ou moins agréable qu'elle procure, elle serait un art bien inférieur à tous les autres. Cette sensation diffère suivant les époques, les âges, les individus. Les dilettantes du moyen âge trouvaient fort agréables des combinaisons sonores qui, aujourd'hui, révoltent les oreilles les moins sensibles, et cependant ces combinaisons, si barbares qu'elles nous paraissent, sont de la musique; les amateurs exclusifs des anciens maîtres trouvent intolérables les hardiesses et les nouveautés que nous admirons dans les ¿uvres des compositeurs contemporains, et cependant ces ¿uvres sont de la musique. Bien plus, nous connaissons des pages qui, non seulement n'ont pas été écrites dans le but d'être agréables, mais dans l'intention bien formelle d'éveiller des sensations douloureuses et pénibles, et cependant ces pages, dont quelques-unes sont sublimes, sont encore et toujours de la musique."

  • av Emile Bayard
    386,-

    "Les styles du passé sont la cristallisation des expressions et sentiments d¿autrefois. Logiquement s¿impose, ainsi, la réalisation d¿un art représen- tatif de notre esprit, de notre goût modernes ().Pour ne point périr, le génie doit céder, dans l¿atmosphère des idées autres, adverses ou rénovées, à l¿impulsion des artistes et des artisans qui, à l¿exemple des saisons, diversifient dans l¿¿uvre l¿agrément de la vie. Le printemps défie l¿hiver par son attrait, et l¿hiver succède harmonieusement à l¿automne comme l¿été au printemps."

  • av Robert de La Sizeranne
    346,-

    " «Depuis un siècle, au moins, les Allemands n¿étaient plus maîtres. Ils faisaient figure de petites gens réduites au crédit des voisins, courbées sous une férule de régent.Ils s¿avouaient de pauvres lourdauds éternellement stériles qui, incapables de jamais rien produire, devaient toujours se tenir au service,à la discrétion des Anciens,de leurs voisins plus intelligents et à des livres de classe. Ils ébranlaient le monde du tonnerre victorieux de leurs armes; leur science, leur technique, leur industrie envahissaient l¿univers: les plus privilégiés d¿entre eux cependant languissaient dans une servitude misérable. Oui, leurs chefs commandaient à des armées monstrueuses, à des forces et à des trésors sans nombre; et, touchant la vie intellectuelle, affinée, ils érigeaient la soumission aux idoles des temps morts en dogme patriotique."

  • av Auguste Belloc
    346,-

    " Nous nous étions promis d¿éviter cet écueil et d¿aborder directement le sujet de ce nouveau traité. Mais une circonstance toute particulière et toute personnelle nous oblige à modifier notre premier plan et à nous adresser à nos lecteurs, ni plus ni moins que tous les faiseurs d¿avant- propos. Toutefois, ce n¿est pas en vue de capter leurs suffrages, d¿implorer leur indulgence, ou de leur expliquer, en manière de double emploi, ce qüils trouveront amplement dans cette publication, que nous nous donnons la licence du discours préliminaire; nous voulons leur parler ici, non de l¿ouvrage, mais de son auteur, de sa nouvelle position dans le monde photographique, et, enfin, leur donner communication d¿une nouvelle qui intéresse tous les amis de l¿art nouveau. Nous ne savons pas si c¿est un droit, mais nous sommes bien convaincu que c¿est pour nous un véritable de voir."

  • av Charles Sorel
    346,-

    " la Critique soit assez ample sur plusieurs Livres, dans la Bibliotheque Françoise, en d¿autres lieux, je n¿ay jamais douté qüil ne se trouvast des Gens qui n¿en seroient pas encore satisfaits: N¿ayans pas une opinion fort avantageuse de la pluspart des Livres de nostre Lanque, ils voudroient qüon en fisticy une terrible Censure, et que ce fust comme la Chambre ardente des Autheurs, pourcondamner au feu sans remission la pluspart de leurs ouvrages. Ne suffit-il pas d¿aprendre à les connoistre&de remarquer leurs defaux sans bruit, plustost que d¿exercer tant de rigueur envers eux?"

  • av Eugène Viollet-le-Duc
    346,-

    " Il est une locution moderne qui me paraît fausse de tous points: les Arts décoratifs. Qüentend-on par là? Où commencent et où finissent les arts décoratifs? Les métopes du Parthénon, la voûte de la Sixtine appartiennent-elles à l¿art décoratif puisque ces ¿uvres sont incontestablement des ¿uvres d¿art et qüelles sont destinées à décorer des édifices, soit à l¿extérieur, soit à l¿intérieur? L¿¿uvre d¿art cesse-t-elle d¿être décorative quand elle est isolée et qüelle n¿est pas dépendante d¿un monument, comme est un tableau ou une statue dont la place n¿est pas désignée d¿avance et qüon peut mettre indifféremment dans un salon, une galerie, un boudoir?"

  • av Alfred Des Essarts
    346,-

    " Le jour de cette fête avait, en renaissant, ramené le concours annuel et accoutumé des danses, des chants d¿allégresse. Toute la jeunesse d¿Inspruck était accourue, de même que les habitants des villages voisins. Il fallait voir, d¿un côté, les riches bourgeois, les étudiants à la tournure pittoresque, les officiers au blanc uniforme ; de l¿autre, les pâtres endimanchés, les hardis chasseurs au chapeau conique garnis de rubans ; les jeunes filles vêtues d¿une large camisole blanche et d¿une jupe d¿un bleu foncé avec un fichu noir sur la poitrine et un chapeau d¿homme sur la tête. Les hourras se croisaient ; derrière les immenses roches dolomites, aux pointes acérées et ciselées, partaient des refrains aux sons aigus ; et ces refrains, emportés par l¿écho des montagnes, en éveillaient d¿autres qui y répondaient exactement. C¿était comme une chaîne vocale qui se suivait à travers l¿étendue sans interruption et sans discordance. Les voix mâles et les voix de femmes s¿unissaient dans la même expression de joie. Les vocalises prenaient dans la vibration de l¿air un ensemble harmonieux qui se trouvait transformer tout un pays en une salle de concert, et c¿était quelque chose de charmant que d¿entendre ces chanteurs, inconnus les uns aux autres, se confondre en un même sentiment par les mélodies nationales."

  • av Alexandre Ken
    346,-

    " L¿avant-propos est, pour un livre, la carte de visite qui précède toute présentation. L¿auteur y met ses titres et ses qualités et explique, en ter mes choisis, le sentiment qui a inspiré l¿¿uvre et le but qüil veut at- teindre. S¿il est dans ses heures de franchise ingénue souvent, douloureuse quelquefois, il avoue qüen racontant le drame mouvant de la passion et de la vie, c¿est son c¿ur qüil effeuille page à page; et s¿il y traite des choses d¿art, il confesse que, lorsque le feu de l¿inspiration matinale envahit l¿âme, le froid raisonnement de la critique ne saurait l¿éteindre, mais que nul effort n¿alluma jamais la flamme de l¿art sur le front de ce- lui qui ne portait pas en lui-même le sentiment du beau. Si un peu d¿orgueil et quelques illusions se trouvent mêlés à ces aveux, qüon le lui par- donne. L¿orgueil de ses illusions est souvent la seule force qui soutienne l¿artiste et l¿écrivain dans la lutte. C¿est de bonne foi qüils cherchent le beau ou le vrai ; c¿est de bonne foi qüils croient le posséder."

  • av Paul Scudo
    346,-

    " Que faire dans un gîte à moins que l¿on n¿y songe ?a dit le bon et incomparable La Fontaine... Que faire surtout à Paris pendant les mois de chaleur caniculaire que nous venons de traverser ? Les théâtres sont morts, les artistes se reposent des fatigues de l¿hiver, et la société élégante se disperse dans tous les coins de l¿Europe ; tout le monde voyage jusqüaux vieilles symphonies, qui vont chercher aux eaux un remède à des maux incurables. Ce ne sont pas les dix ou douze opéras-comiques nouveaux qüon a fait défiler comme des ombres chinoises, ni le ballet de Sacountala, dernier soupir de l¿école de la fantaisie, qui peuvent dédommager un pauvre critique dans l¿exercice de ses pénibles fonctions. Puisque le Rhin est à nos portes, et que, grâce à l¿esprit humain, plus puissant que Louis XIV, il n¿y a plus de Pyrénées ni de frontières infranchissables, allons nous assurer, si la musique qüon fait là-bas, dans ce pays de Bade et lieux circonvoisins dont on raconte tant de merveilles, vaut un peu mieux que celle qüon entend à Paris. Ce raisonnement fait, je me suis confié à un train de grande vitesse, et j¿ai franchi le Rhin, que j¿ai parcouru de haut en bas. Je prends la liberté, monsieur, de vous transmettre le récit véridique de mes impressions."

  • av Paul Scudo
    346,-

    " L¿année 1857 va bientôt terminer son cours. Encore quelques jours, et elle ne sera plus que de l¿histoire, un fait accompli qui ira augmenter le poids, déjà si lourd, des souvenirs. Quelle signification aura-t-elle pour les âges futurs, quels événemens remarquables aura-t-elle vus s¿accomplir, pour que la postérité se souvienne de son passage dans le temps ? Est-ce l¿insurrection de l¿Inde et lesefforts de cette grande nation anglaise pour ressaisir une domination lointaine non moins utile à la civilisation générale qüà sa propre puissance qui imprimeront à l¿année 1857 un caractère indélébile ? Est-ce l¿apparition d¿une nouvelle comète, la rencontre préméditée de quelques souverains de l¿Europe, ou bien plutôt la mort d¿un grand citoyen, je veux dire du général Cavaignac qui a donné à la France le spectacle d¿une vertu plus rare chez elle que l¿éloquence, le génie militaire et les vaines ostentations du pouvoir ? Tout cela dépend du point de vue moral où se placera l¿observateur et des évolutions qui se seront accomplies dans la conscience publique, dont les principes, pour être immuables dans leur essence, n¿empêchent pas la notion de justice de s¿épurer et d¿agrandir de plus en plus la sphère de son action. Voilà pourquoi, ce nous semble, l¿histoire est toujours à refaire. Les faits ayant été bien constatés par la critique, il reste à les juger, et chaque génération les soumet au critérium de sa raison et de sa moralité. C¿est ainsi que l¿idée de progrès, qui est, sans contredit, la grande préoccupation de notre siècle, se concilie avec la perpétuité des sentimens de l¿homme et les lois immuables de la raison. Malgré les tristesses du présent, malgré les défaillances des caractères que chacun peut remarquer autour de soi, malgré ces lâches palinodies des prétendus éclaireurs de l¿opinion, nous sommes attiré vers cette idée consolante d¿amélioration morale qui est aussi vieille que le genre humain."

  • av Paul Scudo
    346,-

    " M. Richard Wagner a terminé son expérimentation, et les trois concerts qüil avait annoncés au Théâtre-Italien ont eu lieu le 25 janvier, le 1er et le 8 février. Le programme, composé d¿un choix de morceaux à grand orchestre, est resté presque invariable pour les trois soirées. On a donc pu se bien pénétrer de l¿esprit et de la forme de l¿¿uvre de M. Wagner, qui, en Allemagne, est le sujet de tant de discussions oiseuses. Nous nous croyons aujourd¿hui parfaitement en mesure de donner aussi notre avis sur les prétentions et les efforts du bruyant réformateur."

  • av Louis De Lomenie
    506,-

    " Quel que soit le rang qüon assigne au roman dans la hiérarchie des productions de l¿esprit humain, il faut bien reconnaître que depuis que cet aliment intellectuel est entré dans nos habitudes, nul autre ne fut jamais d¿un usage aussi général. Durant tout le moyen âge, lorsque les hommes, vivant par petits groupes isolés, n¿ont entre eux que des communications orales et ne se réunissent en grand nombre qüà de rares intervalles, sous l¿influence du sentiment religieux, leur intelligence, en dehors des préoccupations religieuses, se nourrit presque exclusivement de fictions romanesques récitées de bourgade en bourgade, de château en château, par les troubadours et les trouvères. Plus tard, l¿invention de l¿imprimerie s¿applique tout d¿abord à la multiplication sans fin des romans. Plus tard encore, à mesure que la société s¿éclaire et se transforme, à mesure que les chefs-d¿¿uvre apparaissent dans toutes les autres parties de la littérature, le roman se transforme de son côté, se diversifie, se perfectionne, et captive les esprits raffinés du XVIIe et du XVIIIe siècle, comme il charmait jadis les rudes générations du moyen âge. De nos jours enfin, où la vie réelle est si remplie de labeurs, d¿entreprises, de sollicitudes pour les uns et de distractions pour les autres, le roman, loin de perdre son prestige, est plus que jamais en possession de la popularité. "

  • av Camille Bellaigue
    346,-

    " S¿il n¿est jamais indifférent de savoir ce que de grands penseurs, les plus grands, auxquels rien d¿humain n¿est étranger, ont pensé de la musique, Frédéric Nietzsche est peut-être celui dont le « cas » musical, pour parler son propre langage, est le plus digne de nous intéresser et même de nous émouvoir."

  • av Justin Belanger
    346,-

  • av Victor Cousin
    346,-

    " L¿esthétique, ou la théorie du beau et de l¿art, est la partie de la philosophie qui a été le plus négligée parmi nous. On ne rencontre pas une seule ligne sur ce grand sujet avant le père André et Diderot. Diderot, qui avait des éclairs de génie, où tout fermentait sans venir à maturité, a semé çà et là une foule d¿aperçus ingénieux et souvent contradictoires[1] ; il n¿a pas laissé une théorie sérieuse. Dans une école contraire et meilleure, disciple de saint Augustin et de Malebranche, le père André a composé sur le beau un livre estimable, où il y a plus d¿abondance que de profondeur, plus d¿élégance que d¿originalité[2]. Condillac, qui a écrit tant de volumes, n¿a pas même un seul chapitre sur le beau. Ses successeurs ont traité la beauté avec le même dédain ; ne sachant trop comment l¿expliquer dans leur système, ils ont trouvé plus commode de ne la point apercevoir. Grace à Dieu, elle n¿en subsiste pas moins et dans l¿âme et dans la nature. Nous allons essayer d¿en recueillir les traits essentiels sans les altérer par aucun préjugé systématique ; nous en laisserons paraître la variété, et nous tâcherons aussi d¿en saisir l¿harmonie. Nous l¿étudierons successivement dans l¿homme qui la connaît et qui la sent, dans les objets de tout genre qui la contiennent, dans le génie qui la reproduit, dans les principaux arts qui l¿expriment chacun à leur manière selon les moyens dont ils disposent."

  • av P. Scudo
    346,-

    " Que pensez-vous de Beethoven ? demandais-je un jour à un homme d¿un esprit original, avec qui j¿aimais à m¿entretenir de l¿art qui est l¿objet constant de mes études. ¿ Ce que je pense de Beethoven ? répondit-il en jetant sur moi un regard inquiet et soupçonneux ; où voulez-vous en venir ? ¿ Mais ma question vous l¿a dit : à connaître vos idées sur ce génie immortel dont, malgré tant de jugements divers, il semble que le caractère soit encore méconnu. Après un long silence dont j¿avais peine à m¿expliquer la cause : « Suivez-moi, me dit cet homme singulier. » Arrivé chez lui, il ouvrit son secrétaire, prit un papier, et me le remit en disant : « Lisez ce brouillon si vous pouvez, et, lorsque vous l¿aurez déchiffré, vous comprendrez pourquoi j¿ai dû hésiter à répondre à une question qui vous paraissait toute simple. » Le brouillon que j¿emportai chez moi contenait en langue italienne le récit qüon va lire."

  • av Camille Bellaigue
    346,-

    " Comment n¿a-t-on joué que deux fois en France, et dans de médiocres conditions, cette ¿uvre admirable et déjà trentenaire ? Pourquoi surtout ne l¿avoir pas exécutée l¿année dernière, à la mémoire de L¿illustre musicien qui venait de mourir ? Sinon dans une église, où peut-être n¿eût pas été admis un Requiem allemand, du moins dans cette salle, dans ce temple de beauté maintenant fermé : au Conservatoire. Là furent jouées pour la première fois les symphonies de ce Beethoven que Brahms aimait tant et que parfois il rappelle. J¿aurais souhaité que cet hommage, en ce lieu, fût rendu au grand disciple du plus grand des maîtres.De l¿aveu général, le Requiem allemand est l¿¿uvre maîtresse de Brahms. A trente années de distance, cette musique apparaît très pure, très pieuse, à la fois puissante et douce. Volontairement isolée, contemporaine et indépendante de la réforme wagnérienne, on dirait qüelle l¿ignore ou la dédaigne. Elle ne proteste pas ; elle atteste seulement qüen dehors d¿un mouvement en apparence irrésistible, au-dessus d¿un flot qui menaçait de tout engloutir, quelque chose de grand a pu naître, et demeure. Le Requiem allemand, c¿est un sommet très haut, très fier, et non submergé."

  • av Elie Faure
    416,-

    L'Histoire de l'art est une vaste fresque qui va de la préhistoire jusqu'aux premières années de notre siècle. Commencée en 1909, terminée en 1927, plusieurs fois remaniée, la totale nouveauté de l'entreprise d'Elie Faure a été d'introduire un genre nouveau devenu populaire et indispensable aujourd'hui: le livre d'art.

  • av Elie Faure
    416,-

    Médecin érudit, Élie Faure compose en une vingtaine d'années (1909-1927) une monumentale Histoire de l'art, de la préhistoire au début du XXe siècle. Issu de conférences données à l'université populaire du 3e arrondissement de Paris, ce travail, sans cesse remanié, n'est pas l'oeuvre d'un universitaire mais celle d'un passionné guidé par ses émotions, qui souhaite partager son enthousiasme.

  • av Henri Blaze De Bury
    346,-

  • av Louis Nohl
    346,-

    "MR. LOUIS NOHL, the author of the present little volume, has merited for himself in Germany a high reputation as a writer of the biographies of musicians, and some of his larger works have appeared in English on the other side of the Atlantic. The present is the first translation into our language of his shorter Life of Mozart. It will, we trust, prove acceptable to those who desire to learn the chief events in the life of the great composer, to see how his life influenced his compositions, and how his great works are, in many instances at least, the expression of his own joys and sorrows, the picture of his own soul in tones."

  • av Louis Becq De Fouquieres
    346,-

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