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  • av Alain
    330,-

  • av Alain
    376,-

  • av Alain
    296,-

    Imagination, maîtresse d'erreur, selon Pascal. Montaigne, de même, parlant de ceux qui croient voir ce qu'ils ne voient point , nous ramène au centre de la notion, et nous en découvre toute l'étendue selon ce qu'exige le langage commun. Car, si l'on entend ce mot selon l'usage, l'imagination n'est pas seulement, ni même principalement, un pouvoir contemplatif de l'esprit, mais surtout l'erreur et le désordre entrant dans l'esprit en même temps que le tumulte du corps. Comme on peut voir dans la peur, où les effets de l'imagination, si connus, tiennent d'abord à des perceptions indubitables du corps propre, comme contracture, tremblement, chaleur et froid, battements du c¿ur, étranglement, alors que les images des objets supposés qui en seraient la cause sont souvent tout à fait indéterminées, et toujours évanouissantes, entendez que l'attention les dissipe et qu'elles se reforment comme derrière nous...

  • av Alain
    186,-

    Mon cher ami, j'ai résolu de vous écrire quelques lettres concernant la philosophie de Kant. Pourquoi ? Ce n'est pas que je juge que vous ayez trop peu lu cet auteur. Je ne crois pourtant pas que vous l'ayez lu assez ni que personne l'ait lu assez. Et cela se comprend ; car la philosophie de Kant n'apporte dans l'histoire des doctrines rien de nouveau. Bergson a dit, assez astucieusement: Ce n'est qu'un Platonisme à peine renouvelé . On peut partir de là. À mes yeux, Kant a justement les vertus de Platon ; il ne nous occupe pas de son système, mais pourtant il exerce sur nos pensées une énergique action. Il se peut que beaucoup lui tiennent rigueur de cela même. C'est qu'en effet Kant nous apporte les idées de tout le monde...

  • av Alain
    256,-

    Il est encore de bon ton, en 1925, de parler de l'aveuglement des pacifistes. Le Prologue d'avant-guerre, qui ouvre ce livre, montrera dans le détail une pensée qui cherchait la paix, indiquait les moyens de garder la paix, et montrait comment la politique contraire préparait et amenait la guerre de 1914. On trouvera, dans les dernières pages de ce prologue, sur la guerre ruineuse pour tous et l'inutilité de la haine, des idées tellement vérifiées aujourd'hui par l'expérience qu'elles sont devenues lieux communs. On voudra bien se rappeler qu'en 1914, ces idées étaient des paradoxes, dangereux à soutenir...

  • av Alain
    270,-

    Quelques-uns de mes lecteurs ont souvent regretté de ne trouver ni ordre ni classement dans les courts chapitres que j'ai publiés jusqu'ici. Ayant eu des loisirs forcés par le malheur et les hasards de ces temps-ci, j'ai voulu essayer si l'ordre ne gâterait pas la matière. Et, comme je ne voyais pas de raison qui me détournât d'aborder même les problèmes les plus arides, à condition de n'en dire que ce que j'en savais, il s'est trouvé que j'ai composé une espèce de Traité de Philosophie. Mais comme un tel titre enferme trop de promesses, et que je crains par-dessus tout d'aller au delà de ce qui m'est familier, par cette funeste idée d'être complet, qui gâte tant de livres, j'ai donc choisi un titre moins ambitieux...

  • av Alain
    200,-

    Il y eut entre Socrate et Platon une précieuse rencontre, mais, disons mieux, un choc de contraires, d'où a suivi le mouvement de pensée le plus étonnant qu'on ait vu. C'est pourquoi on ne peut trop marquer le contraste entre ce maître et ce disciple. La vie de Socrate fut celle du simple citoyen et du simple soldat, telle qu'elle est partout. On sait qu'il n'était point beau à première vue. L'illustre nez camus figure encore dans les exemples d'Aristote...

  • av Alain
    256,-

    Un homme qui philosophait de la bonne manière, c'est-à-dire pour son propre salut, me vint conter un jour une vision qu'il avait eue, et qui, disait-il, lui expliquait une longue suite d'erreurs énormes, et qui sont peut-être toutes vraies. Il se trouvait donc en wagon, laissant errer ses yeux sur un paysage de collines, lorsqu'il vit sur une des pentes, et grimpant vers un village, un monstre à grosse tête, muni de puissantes ailes et qui se portait rapidement sur plusieurs paires de longues pattes ; enfin de quoi effrayer. Ce n'était qu'une mouche sur la vitre. Ce court moment de l'erreur et de la croyance l'enchanta. La vérité, disait-il, nous trompe sur nous-mêmes ; l'erreur nous instruit bien mieux...

  • av Alain
    340,-

    "J¿entreprends une fois de plus d¿explorer ce vaste domaine des Beaux- Arts, difficile à comprendre, monde d¿énigmes, de formes qui ne disent mot, mais du moins assez facile à décrire. Chacun peut citer un beau monument, une belle symphonie, un beau poème, un beau portrait, un beau dessin, une belle statue. Il n¿en faut pas plus, sur quelques exemples aussitôt une sorte de système se dessine, non pas tant par ressemblances que par oppositions et corrélations."

  • av Alain
    386,-

    " L'auteur des Propos d'Alain n'a pas à être ici présenté au lecteur. Nous renonçons aussi, quelque envie que nous en ayons, à indiquer sa place parmi les penseurs de ce temps et de tous les temps. Avertissons simplement le lecteur qu'il trouvera en ce livre cent soixante-cinq Propos choisis parmi les milliers de Propos qu'Alain a écrits jour par jour ; de 1906 à 1914 dans la Dépêche de Rouen, puis de 1921 à 1924, dans les Libres Propos et dans l'Émancipation.Chacune de ces réflexions de politique est née selon une libre inspiration, et souvent à des années d'intervalle, au contact de quelque événement aujourd'hui lointain. Transcrites avec leur date et simplement rapprochées, elles se trouvent dessiner une Doctrine de la Liberté."

  • av Alain
    490,-

    " Il a paru intéressant aux éditeurs de conserver, non pas un choix des Propos écrits sur la guerre en ces vingt ans de paix armée, mais plutôt de rassembler tous ces Propos qui correspondent à une réflexion continue sur quelque aspect nouveau de guerre et paix suggéré par les événements au cours de ces vingt ans. Cette réflexion a permis à l¿auteur de pénétrer tout à fait dans son sujet : car il ne s¿agit pas alors d¿anecdotes ; mais bien plutôt c¿est la notion de force qui est explorée et comme retournée. La doctrine de la force, si cohérente, si remarquable par ses réalisations s¿est montrée d¿année en année plus clairement, et cela ressortira d¿une publication comme celle-ci qui présente, en trois cent cinquante articles réunis en deux volumes, le double aspect de la force"

  • av Alain
    340,-

    " Édition originale et intégrale de cet ouvrage d'Alain qui évoque son professeur de philosophie à Vanves Jules Lagneau (1851-1894), rencontre qui influença fortement le philosophe en devenir car le professeur appliquait le précepte de la méthode réflexive qui consiste à retrouver toute la pensée en chaque pensée."

  • av Alain
    346,-

    " «Mes pensées sont déjà assez hardies ; je supplie qu'on n'y ajoute rien. J'ai donné assez de preuves d'obéissance stricte dans mes fonctions de brigadier d'artillerie. Si quelques-uns ont de la peine à accorder cette déclaration avec ce qu'ils vont lire, cela prouve qu'ils ont besoin de me lire plus d'une fois.»Dans une centaine de propos, Alain juge la guerre et n'en oublie rien : l'histoire, la révolte, la situation du soldat, paysan ou prolétaire, la violence, la passion meurtrière. Cette analyse impitoyable de la guerre est une réflexion de sage sur la paix."

  • av Alain
    346,-

    « J'ai un terrible ennemi, me dit-il. Regarde. Partout il se montre, aussi puissant, aussi attentif, aussi vif que moi. Que me vienne la pensée qu'il me guette, et que je me dresse, je le vois debout. J'en suis à ne plus dormir ; mais lui non plus ne dort pas. Tranquille et résolu autant que moi. J'attends qu'il attaque ; mais je ne puis attendre ; je ne puis lui laisser cette avance; je lève le bras ; regarde ; il était temps ; lui lève aussi le bras. Toutes mes pensées, je croirais qu'elles naissent en lui en même temps qu'en moi. Il me craint, je le vois bien, et, comme je sais ce que c'est que craindre, je sais qu'il me hait. Tous les projets que je forme pour me défendre, il les forme ; et comme je me veux étendre, ce qui est un moyen de me garder, lui le veut aussi. Il est mon semblable, je le savais ; je le sais encore mieux depuis que nous sommes en querelle. Peut-on aimer son semblable ? Bien plutôt n'est-il pas sage de le craindre ? Ce qui est désirable à moi ne l'est-il pas à lui ? On m'a dit autrefois que c'était paix entre ceux qui pensent les mêmes choses. Mais si nos pensées sont nos désirs, et au fond nos besoins, n'est-ce pas guerre, au contraire, si l'on pense les mêmes choses. O mon frère ennemi, tu m'as appris d'amères vérités ! Encore maintenant tu me les confirmes. Par cette allure, par cette attitude, par ce geste désespéré que tu viens de faire, désespéré et en même temps menaçant, je le vois bien. Adieu, fraternité ! »Ainsi parlait l'homme en me montrant l'homme.« Mais, lui dis-je, c'est ton ombre. »

  • av Alain
    346,-

    " On a réuni ici cent Propos choisis parmi les Propos écrits de 1921 à 1936 et qui visent tous à la police de l'esprit. On y retrouvera le même ton qu'aux propos des Saisons de l'esprit et à ceux de Minerve, qu'ils complètent et pour ainsi dire achèvent. L'auteur a souvent dit, revenant de la dernière guerre, que la paix supposait en chacun des opinions profondément méditées, une vigilance à l'égard de soi-même sans aucune défaillance. Cette fin est visible dans tous ces propos-ci. On leur a conservé à dessein l'ordre chronologique, ce qui permettra au lecteur et au disciple d'apercevoir que l'auteur, qu'il s'agisse de mathématique, ou d'astronomie, ou d'un fait social, ou d'un événement de l'histoire, ou d'un problème posé par l'enseignement, éclaire pour chacun la voie de l'affranchissement de soi par soi. En ces temps rien n'est plus utile à chacun de nous. Que notre esprit s'assoupisse et s'abandonne, ouvrons le livre ; aussitôt nous y trouverons l'aiguillon qui nous remettra debout et l'esprit en éveil."

  • av Alain
    340,-

    " En 1923, la Librairie Stock publiait, dans une collection de petit format Les Contemporains, une série de Propos sur l'Esthétique écrits au cours des années 1921-1923 et extraits des Libres Propos (Journal d'Alain). Le monumental Système des Beaux Arts composé par Alain à travers les épreuves de la guerre, venait de paraître (1920) aux Éditions de la Nouvelle Revue Française. À l'opposé du Système, et par là même y introduisant, ce court recueil de 35 Propos, assemblés presque au hasard, eut la vertu fulgurante de révéler aux lecteurs les plus divers une grande et neuve Présence. Bien que d'autres oeuvres d'Alain sur le Beau et l'Art soient maintenant accessibles, nous avons voulu réimprimer tel quel pour les commençants, c'est-à dire pour tous, ce petit livre que tant de jeunes il y a un quart de siècle se passèrent de main en main, mais dont le contenu ne passera pas."

  • av Alain
    346,-

    " La pensée d'Alain ne peut se résumer en quelques mots, laissons ainsi à l'auteur le soin de définir son entreprise philosophique : 'L' immense danger et l'urgence, toujours aussi pressante, de tirer l'humanité de la barbarie proche, commandent d'aller droit au but humain. Il faut que l'enfant connaisse le pouvoir qu'il a de se gouverner et d'abord de ne point se croire ; il faut qu'il ait aussi le sentiment que ce travail sur lui-même est difficile et beau... Les vrais problèmes sont d'abord amers à goûter ; le plaisir viendra à ceux qui auront vaincu l'amertume.' Après Kant et Rousseau, Alain insiste sur la nécessité de l'éducation de chaque homme pour en faire un sujet libre et responsable de lui-même comme d'autrui."

  • av Alain
    346,-

    " En quatre-vingt-dix-neuf propos brefs et toniques, Alain nous donne les clés de l'action, souligne le rôle de la volonté, du courage, de la fidelité et de la confiance. L'ouvrage est un bréviaire optimiste résolument tourné vers le bonheur."

  • av Alain
    340,-

    " Alain écrit ses souvenirs en 1931 et précise en faire « quelques ajustements, mais sans rien changer à cette couleur des opinions » en mai 1933. Ces souvenirs présentés d¿une manière vaguement chronologique comportent peu de dates et quelques lieux seulement pourront aider à suivre le narrateur dans ses trois années de périple. On trouve néanmoins dans l¿ouvrage quelques tableaux assez bien descriptifs de ces lieux occupés par Alain et de nombreux détails techniques, restant superficiels toutefois. La période couverte s¿étale d¿octobre 1914 à octobre 1917."

  • av Alain
    346,-

    " On a rassemblé dans ce recueil, et suivant l'ordre chronologique, la plupart des Propos, écrits de 1908 à 1935, qui touchent à la religion par quelque côté, et que l'auteur n'a pas déjà retenus, ni pour les Saisons de l'Esprit, ni pour les Propos sur l'Éducation, ni pour les Propos de Littérature, ni pour les Propos d'Esthétique. Par contre, la plupart des Propos qui furent réunis en 1924 sous le titre Propos sur le Christianisme se retrouvent dans ce recueil-ci, qui vise à remplacer ou à compléter ce premier recueil."

  • av Alain
    340,-

    " D'ABSOLU à ZÈLE, de BEAU à VIOLENCE, de DÉSIR à PROGRÈS, de FANATISME à JUSTICE, Alain donne ici l'exemple d'une sagesse en action, moins soucieuse de prédication que de lucidité, à la recherche constante du "penser juste". Au passage, il crée un genre original, à mi-chemin de la maxime et du Propos. Ces Définitions, dont les contraintes de concision et de précision excluent aussi bien les ambiguïtés complaisantes que les bavardages dogmatiques, lui servent d'armes : il s'agit d'affronter, par le langage, les pièges du langage."

  • av Alain
    386,-

    " Il a paru intéressant aux éditeurs de conserver, non pas un choix des Propos écrits sur la guerre en ces vingt ans de paix armée, mais plutôt de rassembler tous ces Propos qui correspondent à une réflexion continue sur quelque aspect nouveau de guerre et paix suggéré par les évènements au cours de ces vingt ans. Cette réflexion a permis à l¿auteur de pénétrer tout à fait dans son sujet : car il ne s¿agit pas alors d¿anecdotes ; mais bien plutôt c¿est la notion de force qui est explorée et comme retournée. La doctrine de la force, si cohérente, si remarquable par ses réalisations s¿est montrée d¿année en année plus clairement, et cela ressortira d¿une publication comme celle-ci qui présente, en trois cent cinquante articles réunis en deux volumes, le double aspect de la force (...)"

  • av Alain
    340,-

    " Toute recherche doit aller du clair à l¿obscur, c¿est-à-dire de ce qui est le plus aisé à comprendre à ce qui est le moins aisé à comprendre ; et ce qui est le plus aisé à comprendre, c¿est nécessairement ce qui est le plus réfléchi et le plus raisonnable. En d¿autres termes, on ne peut expliquer quoi que ce soit qüen ramenant le confus au clair et l¿instinctif au réfléchi. Cette règle si évidente est pourtant méconnue trop souvent par ceux qui font profession de philosophie ; et particulièrement, lorsqüils traitent de la Mémoire, ils semblent chercher la difficulté, et craindre de ne pas commencer par ce qüil y a dans cette question de plus obscur et de plus difficile à expliquer, je veux dire cette forme de la Mémoire qui paraît régie par un obscur mécanisme et entièrement soustraite à l¿autorité de la Raison. Car, voulant traiter du souvenir, ils commencent par considérer le souvenir d¿une maison, ou d¿un visage, ou de quelque autre objet du même genre, comme si nous n¿avions pas de souvenirs plus précis, plus certains et mieux ordonnés que ceux-là. Et ceux pour qui la Raison n¿est qüun produit ou, si l¿on veut, un résidu des circonstances ne font, en procédant ainsi, que suivre leurs principes. Mais comment ne pas admirer l¿imprudence de ceux qui, prétendant défendre les droits de la Raison, se laissent aller à imiter leurs adversaires, et commencent par exclure toute raison de la plupart des fonctions intellectuelles ?"

  • av Alain
    346,-

    " Les idées ici proposées ne dépendent point de quelque idée supérieure d'abord posée, et ne conduisent même point à quelque notion commune qui puisse définir tous les arts en peu de mots. Au contraire je me suis attaché à marquer les différences, les séparations, les oppositions, me réglant ainsi, autant que peut faire la critique, sur les oeuvres elles-mêmes, dont chacune s'affirme si bien et n'affirme qu'elle..."

  • av Alain
    340,-

    " L'Éthique de Spinoza a toujours fasciné les esprits parce qu'elle se présente comme un parfait édifice rationnel dont chaque proposition est un élément indispensable à la totalité du système, dont chaque argument prétend à la validité et à l'objectivité d'un théorème de géométrie. Alain ne pouvait, ayant fait cours sur Descartes, éviter la pérégrination au sein de l'architecture conceptuelle de Spinoza. Cette réflexion se prolonge au-delà du livre qu'il lui a expressément consacré : en effet, dans maintes autres occasions, dans certains de ses Propos notamment (qu'on trouvera dans ce volume), Alain évoque Spinoza ; et lorsqu'il voudra rendre hommage à Jules Lagneau, c'est encore Spinoza qui sera présent dans la discussion : c'est la raison pour laquelle ce philosophe est la figure retenue pour assurer le lien thématique du recueil, ainsi considérablement augmenté."

  • av Alain
    340,-

    " Il s'agit de mettre en forme la morale universelle. Et le résultat semble d'abord négatif, vide : l'impératif catégorique, ou le devoir, est un commandement qui refuse le secours de l'habileté et de la prudence, qui vaut par soi. Mais hors de l'habileté et de la prudence (la règle du Bien, et, au fond, de l'Utile), il n'y a plus de règle. Morale purement formelle, inhumaine. Mais la commune conscience nous tient pourtant. Nul n'est honnête s'il n'est honnête pour l'honnête, pour le principe comme on dit si bien. Nul n'est sobre etc., tempérant... courageux... raisonnable même... "

  • av Alain
    386,-

    "Tous les élèves d'Alain ont gardé un souvenir ineffaçable de son enseignement. Dans les Éléments de philosophie, on retrouve le grand professeur qui a marqué tous ses disciples : ses cours constituent l'introduction à la fois la plus claire et la plus profonde aux problèmes essentiels de la philosophie.Des principes fondamentaux de la connaissance aux questions de morale, de la philosophie des sciences à la métaphysique, Alain donne une vue d'ensemble de ce qu'est la philosophie."

  • av Alain
    346,-

    "Il est encore de bon ton, en 1925, de parler de l'aveuglement des pacifistes. Le Prologue d'avant-guerre, qui ouvre ce livre, montrera dans le détail une pensée qui cherchait la paix, indiquait les moyens de garder la paix, et montrait comment la politique contraire préparait et amenait la guerre de 1914. On trouvera, dans les dernières pages de ce prologue, sur la guerre ruineuse pour tous et l'inutilité de la haine, des idées tellement vérifiées aujourd'hui par l'expérience qu'elles sont devenues lieux communs. On voudra bien se rappeler qu'en 1914, ces idées étaient des paradoxes, dangereux à soutenir (...) "

  • av Alain
    346,-

    ""Je me suis proposé de faire en sorte qu'il ne manque rien à cet ouvrage de ce qui peut donner à un étudiant le goût de la philosophie." Puissant éveilleur d'esprits, grand sophiste et admirable professeur, Alain a marqué profondément son époque et ses disciples et a laissé, à travers ses écrits, un enseignement durable où s'expriment son hostilité au pouvoir et sa méfiance à l'égard des systèmes. Ce volume dont les textes sont consacrés successivement à Platon, Aristote, Descartes, Hegel et Comte, forme un ensemble de remarquables commentaires et peut être considéré comme une vivante introduction à la philosophie."

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