Le marteau pilon frappe le fer rouge en rythme, déforme pour former, aplati pour arrondir, et frappe encore. Le fer retourne au feu, et encore au marteau qui fait tourner la volute de la contrebasse de fer. Thierry Roussel est forgeron, musicien aussi, alors celle-là ne produira pas de son, c'est pour l'art de la chose qui s'étire vers le ciel. Coupures et soudures, étincelles de la matière qui travaille et qui va devenir...une contrebasse de fer.
Des instants inspirants, une lumière qui déroute, inondant de ses bras l'espace visible. Alors les utopies surviennent, l'envie de prolonger le temps et la magie du lieu, de s'inclure dans l'image.
Inspiring moments, a light that confuses, flooding the visible space with its arms. Then utopias arise, the desire to extend time and the magic of the place, to be included in the image.
Errances photographique en Océanie, un chemin entre la Mélanésie et la Polynésie, au fil des rencontres avec les habitants du grand Pacifique.
Au fil des rues, au fil du temps, le grain du noir et blanc noie les contours du visible.
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