Notre époque est marquée par une promiscuité de valeurs, affaiblissant les repèreséducatifs et complexifiant de plus en plus le rôle des éducateurs. On ne sait plus selon quellesvaleurs conduire l'éducation. Des représentations affirmées dans des discours philosophiques ethistoriographiques européens, des stéréotypes relatifs à l'histoire de l'Afrique, ont tenté de laprésenter comme anhistorique, primitive et dépotoir de tous les maux. Les systèmes éducatifsafricains actuels, pour la plupart imposés ou hérités, sont en déphasage avec les réalitésendogènes. L'école africaine peine à se faire levier du développement socio-économique desÉtats. Est-ce dire que l'écolier africain est condamné à échouer ? Non ! L'Afrique queveulent les Africains fait preuve d'une résilience remarquable sur la base de laquelle, Doum-HaniDouksidi Jean pense qu'il est une impérieuse nécessité pour ce continent, indiscutablementpeuplé majoritairement de jeunes, de repenser la réussite scolaire de ses enfants. En se donnantpour support d'argumentation, l'analyse de Bourdieu et Passeron (1964), ce jeune chercheurdéploie une réflexion en faveur d'un nouveau type d'école, par et pour l'Afrique.
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