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Böcker av Paul De Rémusat

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  • av Paul De Rémusat
    186,-

    " ... On ne peut pourtant prétendre qu'Hippocrate ait été le premier médecin et qu'avant lui il y eut à peine des empiriques. Il est sans exemple qu'un homme, quel que soit son génie, ait pu créer une science et la rendre telle qu'apparaît la médecine dans les livres dont nous allons parler. Cela n'arrive pas même pour les découvertes les plus simples, qui, pour être complètes, ont besoin des travaux successifs de plusieurs inventeurs. Il y a longtemps qu'on a dit que les sciences sont plutôt filles du temps que du génie. C'est ce qu'on peut remarquer surtout dans celles où l'observation joue un aussi grand rôle que dans la médecine. Cherchons donc avant tout dans quel état Hippocrate a trouvé les choses. Les travaux de ceux qui l'ont précédé jetteront du jour sur les siens propres. Pour bien déterminer le rang qu'un savant mérite, il faut le rapprocher de ses devanciers, puis mesurer l'influence qu'il a exercée sur ses successeurs..."

  • av Paul De Rémusat
    200,-

    " ... À quoi sert de savoir que la chute d'une pomme a mis Newton sur la voie de la gravitation ? Un tel exemple ne peut être utile à personne, et Newton, n'eût-il jamais vu de pommier, n'aurait probablement pas moins découvert la cause du mouvement des astres. Chaque inventeur a des procédés d'esprit différents, et, par cela même qu'il est inventeur, n'emprunte rien à personne. Quant à la manière de vivre, l'étude n'en peut avoir non plus de grands résultats pratiques, car les idées, les goûts, les habitudes des grands hommes n'ont jamais été les mêmes. Il serait difficile de décider en ce sens quel est le caractère du génie, et de choisir entre la sagesse proverbiale de Newton et les passions de Bichat. En ce genre, il n'y a pas de modèles, et si l'on n'avait que le désir d'être utile, il faudrait négliger la biographie des hommes d'esprit, et ne raconter que les actions des grands citoyens..."

  • av Paul De Rémusat
    186,-

    " ... Linnée est le premier qui ait songé à établir dans le genre humain des divisions naturelles. Il compte quatre races, d'après les quatre parties du monde. Moïse, et plus tard Éphore de Cumes, avaient déjà divisé les hommes : l'un en trois races, d'après les trois fils de Noé, l'autre en quatre, d'après les quatre points cardinaux ; mais ce ne sont pas là des classifications scientifiques, et ce n'est qu'au XVIIIe siècle, que l'étude de l'homme, à ce point de vue, a pris une place sérieuse dans la science. La division de Linnée elle-même était du reste plus géographique que zoologique, et quelques années plus tard, en 1788, Gmelin et peu après lui Kant divisèrent l'homme, suivant sa couleur, en quatre variétés : le blanc, le basané, le noir et le cuivré. Buffon et Cuvier augmentèrent ce nombre, et, laissant l'Américain de côté, admirent six variétés. Blumenbach, Herder, Hunter, Lawrence, Duméril, Malte-Brun, etc., établirent encore un grand nombre de divisions fondées sur des caractères naturels, et dont nous donnerons une idée en décrivant ces caractères..."

  • av Paul De Rémusat
    186,-

    " Il y a bien des gens qui ne croient pas à la magie, et il est difficile de ne pas penser qu'ils ont raison ; mais beaucoup d'autres, et qui semblaient très sages, y ont cru cependant, jusqu'à témoigner de leur confiance aux approches de la mort, au milieu des tourments, et leurs juges, souvent instruits et justes, étaient crédules comme eux. Dès l'antiquité, des hommes ont vu des prodiges et les ont attribués tantôt à la Divinité, tantôt à d'autres hommes possesseurs d'un pouvoir mystérieux. Peu de faits historiques sont aussi bien prouvés que les oracles et les merveilles de la Grèce et de l'Italie. Plus tard beaucoup de récits paraissent justifier la croyance au surnaturel, et de nos jours les prédictions, les apparitions et les esprits ne sont pas si rares qu'on l'imagine : il n'est pas démontré pour tout le monde que nulle révélation ne puisse nous venir d'au-delà du tombeau, et que la seule cause de tous les phénomènes possibles puisse être découverte par l'étude des lois physiques et naturelles. Au moyen âge, la croyance contraire était commune, et les procès de sorcellerie, les épidémies de merveilleux se comptent par milliers..."

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