av Pierre Poggioli
480,-
Depuis la révolte d'Aleria en 1975, la Corse a occupé la Une des médias, évoluant dans le fracas des bombes et les drames à répétition. L'auteur raconte, dans ce Tome 1, une page de l'histoire contemporaine de la Corse depuis ces années 70, une période rythmée par la clandestinité politique armée. Abordant les débats qui ont pesé sur le mouvement corse depuis les années 70, il revient sur un certain nombre de concepts et thèmes récurrents au sein de la mouvance nationaliste, sans occulter ses zones d'ombre, et sur les questions induites, à la base des multiples scissions, dissidences ou recompositions survenues. Du "Fronte Paesanu Corsu di Liberazione", (FPCL), apparu en 1973, au FLNC créé le 5 mai 1976, en passant par "Ghjustizia Paolina", cette clandestinité s'est enracinée depuis les années 70 dans la vie politique de l'île. Marginale à ses débuts, puis tentaculaire et omniprésente, elle s'est imposée comme la partenaire-clef dans les diverses "négociations" menées depuis par les gouvernements successifs dans l'île. Mythifiée ou vilipendée, elle est devenue au fil des années un élément majeur du paysage politique insulaire. Entre témoignage et essai politique, l'auteur retrace dans ce Tome 1, l'itinéraire de cette clandestinité depuis les années 70, du temps où le nationalisme corse, balbutiant puis en phase ascendante, était lié au FLNC alors uni, jusqu'au début des années 90, où le mouvement nationaliste allait se perdre dans des divisions suicidaires, désespérant nombre de militants....Derrière les faux-semblants et les clichés d'un néo-folklore, l'auteur entrouvre la porte de certaines coulisses où s'est écrite l'Histoire contemporaine corse, une histoire étroitement liée à cette clandestinité qui a profondément marqué les quatre dernières décennies de l'île.Pierre Poggioli, responsable nationaliste de la première heure, ancien responsable FLNC, ancien élu à l'Assemblée de Corse (1984-1998) est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la situation politique contemporaine de l'île. Il est docteur en science politique comparée.