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  • - Un Voyage Extraordinaire En 24 Tableaux
    av Anne Forrest-Wilson
    290,-

    24 écrivains - d'Acadie, de France, d'Ontario, des Premières Nations et du Québec - sont montés à bord du train l'Océan le 23 octobre 2015, au départ d'Halifax à destination de Toronto. Ils s'étaient donné un objectif : d'écrire en 24 heures un roman à 24 mains inspiré par Samuel de Champlain. Sur les traces du célèbre explorateur - leur trajectoire épousant, à peu de choses près, celle de Champlain au Canada -, ils ont pénétré jusqu'au cœur d'un moment fondateur, la colonisation de la Nouvelle-France, et ils ont interrogé son héritage. Il en a jailli une œuvre singulière, au croisement de la fiction et de l'histoire, en 24 tableaux finement liés entre eux, qui donnent à voir autant de perspectives sur Champlain et son époque, sur les personnes qu'il a connues, les lieux qu'il a explorés et où il a vécu, mais aussi, sur le choc de la rencontre entre Français et Premiers Peuples. Ce livre est une invitation à revivre un passé de grands destins et de petites misères, de nobles idéaux et d'amères déceptions, un moment charnière de notre histoire. Retournez sur les traces de Champlain, telles qu'imaginées par 24 voix. Collectif - Les 24 heures du roman Anne Forrest-Wilson, idéation et direction Acadie : Herménégilde Chiasson et Gracia Couturier France : Michèle Audin, Frédéric Forte, Paul Fournel, Hervé Le Tellier, Ian Monk et Olivier Salon Ontario : Jean M. Fahmy, Vittorio Frigerio, Hélène Koscielniak, Jean-Claude Larocque, Daniel Marchildon, Marie-Josée Martin, Mireille Messier, Daniel Soha, Denis Sauvé et Danièle Vallée Premières Nations : Virginia Pésémapéo Bordeleau et Jean Sioui Québec : Yara El-Ghadban, Daniel Grenier, Bertrand Laverdure et Rodney Saint-Éloi

  • av Jean Marc Dalpé
    186,-

    Un soir de juillet. Un soleil fou ne veut pas se coucher dans le ciel immense du Nord. Une maison mobile au bout d'un chemin de terre. Un chien fou s'enrage. Jay revient après sept ans de « trips de fou aux États, dans l'Ouest » … ailleurs. Le fils errant retourne chez son père et l'accule au pied du mur qu'il a dressé entre eux. Pour l'amour de sa mère, de sa sœur et de soi, il faut en finir. - « T'es encore vivant, toé ? » Prise de parole présente ici la troisième édition de la première pièce solo de Jean Marc Dalpé qui lui a valu son premier prix du Gouverneur Général en 1988.

  • av Hermenegilde Chiasson
    316,-

    Dans «(12) abécédaires», Herménégilde Chiasson développe une pensée riche et originale, une lettre à la fois. Sur un mode fragmenté, il revisite des thèmes comme l'Acadie, la langue, la culture, l'identité, l'art, la psychanalyse, la spiritualité, le rapport à l'autre et au territoire - et bien d'autres encore. Au fil de ses exporations, Chiasson pose autant de questions qu'il apporte de réponses : il est un défricheur qui ne recule devant aucun territoire et il se tient à distance des vérités toutes faites. S'il aspire à l'universalité, le penseur se fait aussi polémiste et provoque le débat sur des sujets qui dérangent, comme l'acculturation ou le repli identitaire. Les douze abécédaires qui composent ce livre ont été lus en public au fil de diverses rencontres; ils sont ici rassemblés et publiés pour la première fois.

  • - Une Histoire Des Canadiens Fran ais En Floride
    av Serge Dupuis
    290,-

    Plus d'un million de touristes francophones du Québec et du Canada, dont cent cinquante mille « snowbirds », selon l'expression consacrée, se rendent chaque hiver en Floride pour profiter de son climat idéal.Si cet engouement ne se dément pas, l'histoire des migrations canadiennes-françaises en Floride, qui dépasse largement le cadre du tourisme saisonnier, est quant à elle mal connue. «Plus peur de l'hiver que du Diable» retrace donc, sur plus de cent ans, cette épopée passionnante : de la colonisation agricole du 19e siècle aux vagues d'émigration économique des années 1930, de la naissance du tourisme de masse de l'après-guerre aux enfants d'immigrants, l'étude traite des enjeux entourant toutes ces formes de migration et analyse ses caractéristiques.Appuyée par des données tirées de fonds d'archives et des enquêtes de terrain, de même que par une solide historiographie, «Plus peur de l'hiver que du Diable» effectue une première véritable synthèse historique du rôle joué par les Canadiens français dans l'état balnéaire.

  • - volution Culturelle Et Enjeux Identitaires Des Minorit s Canadiennes-Fran aises
    av Laurent Poliquin
    386,-

    «De l'impuissance à l'autonomie» creuse en amont la dislocation du Canada français qui s'est réalisée dans les années 1960. L'ouvrage remet en question l'idée, très répandue, selon laquelle l'essor de l'identité québécoise aurait entraîné à lui seul l'éclatement du Canada français et impulsé le changement d'identité des minorités francophones du pays. Il démontre, au contraire, que la rupture s'est consommée au terme de discontinuités, et ce, au cours des décennies qui précèdent. Durant la première moitié du XXe siècle, plusieurs événements viennent perturber les relations entre groupes minoritaires et ceux qu'ils perçoivent comme les autres, les Anglo-Canadiens et les Canadiens français du Québec: les crises scolaires en Ontario (1912), au Manitoba (1916) et en Saskatchewan (1931), ainsi que les crises de la conscription (1917 et 1944). Dans cette étude, l'auteur analyse les discours journalistiques (Le Droit, Le Patriote de l'Ouest, La Liberté, La Survivance) publiés durant ces crises, ainsi que les discours relatifs à l'enfance - dont ceux véhiculés dans la littérature pour la jeunesse canadienne-française. Son objectif: saisir l'impact de ces discours sur les communautés et les mutations qu'ils provoquent dans la représentation collective des minorités. «De l'impuissance à l'autonomie» permet de rendre compte des glissements identitaires à mesure qu'ils s'opèrent; il met en évidence l'autonomisation graduelle des minorités canadiennes-françaises.

  •  
    370,-

    La littérature franco-ontarienne connaît un essor fulgurant depuis le début des années 1970. Remarquable, abondante, variée, elle fait l'objet de cours à l'université et au secondaire, de conférences et colloques au pays comme à l'étranger alors même que la carrière de plusieurs de ses auteurs phare se voit consacrée.À la fois introduction à la littérature franco-ontarienne et exploration des enjeux liés à la production littéraire minoritaire, Introduction à la littérature franco-ontarienne a été conçu tant pour les amateurs de littérature qui désirent la mieux connaître que pour les chercheurs qui s'intéressent aux problématiques propres à l'émergence d'une littérature en milieu minoritaire. L'ouvrage est donc accessible à tous sans faire l'économie de l'analyse en profondeur qui caractérise les travaux savants.Dans une introduction substantielle, les directrices de l'ouvrage présentent les particularités du corpus et effectuent un survol de la production littéraire en Ontario français des origines - 1610 - à 1969, situant ainsi l'émergence de la littérature franco-ontarienne dans son contexte historique, politique et culturel. L'ouvrage comporte ensuite cinq chapitres, rédigés par des spécialistes, chacun abordant l'un ou l'autre des principaux genres littéraires s'étant développés depuis 1970 : théâtre (Jane Moss), poésie (François Paré), chanson (Johanne Melançon), roman (Lucie Hotte) et nouvelle (Michel Lord).

  • av Johanne Melançon
    346,-

    Issus d'un colloque tenu à l'Université Laurentienne de Sudbury en 2008, les articles ici réunis abordent l'œuvre de neuf écrivaines : Antonine Maillet, France Daigle, Hélène Brodeur, Anne Claire, Tina Charlebois, Andrée Christensen, Marguerite Andersen, Gabrielle Roy et Simone Chaput. Les textes sont organisés selon un parcours géographique - d'Acadie en Ouest, en passant par l'Ontario - et auraient pu être regroupés selon les thèmes suivants : une parole féminine qui participe au changement social ; l'affirmation d'un «je» féminin contemporain ; le rapport de soi à l'autre ; et la transformation du mythe en rapport avec les figures féminines. Plusieurs études examinent également l'aspect intimiste des œuvres, en lien avec l'autobiographique et le mémoriel. Treize chercheurs, tous spécialistes de la littérature du Canada français, signent ces articles.

  • - Anthologie de la Litt rature Acadienne (1958-2009)
    av IL, Dekalb, USA) Lonergan & m.fl.
    346,-

    Survol de la production littéraire acadienne contemporaine, cette anthologie est la première étude de son genre publiée depuis l'«Anthologie de textes littéraires acadiens 1606-1975» de Marguerite Maillet, Gérard LeBlanc et Bernard Émond parue en 1979, si l'on excepte les anthologies consacrées à la poésie acadienne. L'Anthologie de Maillet se termine au moment de l'émergence de la littérature acadienne contemporaine alors que «Paroles d'Acadie» en fait sont point de départ. L'ouvrage présente les auteurs acadiens les plus importants de la période 1958-2009 qui écrivent des nouvelles, de la poésie, des romans et du théâtre, que ce soit pour les adultes ou la jeunesse. La préface offre une synthèse de l'histoire de la littérature acadienne. Une notice biographique, une photo de l'auteur et une courte présentation de l'œuvre précèdent les textes choisis. Cette anthologie témoigne de la grande vitalité de la littérature acadienne contemporaine.

  • - Histoire Et Histoires Dans Les Litt ratures Francophones Du Canada
    av Lucie Hotte
    460,-

    Raconter des histoires est au coeur même de la condition et de l'activité humaine. De la tradition orale aux romans postmodernes, elles épousent des formes et développent des thématiques différentes. Ces études s'intéressent aux histoires que racontent les écrivains francophones du Canada, pour en saisir la diversité, les thèmes de prédilection, les courants littéraires. Les 33 articles sont variés, tant selon l'époque, le genre et les thématiques que les approches analytiques. Ils sont regroupés selon le genre (théâtre, contes, chansons...), l'origine (Acadie, Ouest canadien, Ontario français) ou les aspects narratifs (temps, espace, écriture au féminin...). L'ensemble fournit un regard vaste, original et éclairant sur de vastes pans du corpus littéraire francophone du Canada.

  • av Patrice Desbiens
    200,-

    Réédition en un volume de trois œuvres de Patrice Desbiens : «Poèmes anglais», «Le pays de personne» et «La fissure de la fiction». Ces trois titres marquants retracent l'évolution du poète au tournant décisif des années 80 et 90. «Poème anglais», paru en 1988, marque la fin de la période où Desbiens vivait et écrivait à Sudbury. Ce recueil marque un point de rupture dans sa relation aigre-douce avec le milieu où s'étaient définitivement révélées sa vocation et sa problématique de poète. Il y intériorise on ne peut plus profondément la condition du francophone minoritaire et la solitude de poète dans une société banalement marchande qui n'a que faire de lui. «Le pays de personne», paru en 1995, a été écrit à Québec, où Desbiens a vécu de 1988 à 1991 et aussi au début des années 70. Parue à l'origine dans Un pépin de pomme sur un poêle à bois (où elle côtoyait ce dernier recueil ainsi que Grosse guitare rouge), cette œuvre est celle où son malaise personnel rejoint le malaise collectif québécois tout aussi étroitement que le malaise franco-ontarien. L'amour, l'espoir, la poésie n'y ont pas plus facilement droit de cité. «La fissure de la fiction», parue en 1997, peut être considérée comme la première grande œuvre de sa période montréalaise. Sa voix devient plus narrative pour relater une aliénation toujours aussi terriblement familière, incarnée dans le réalisme hallucinatoire d'une quotidienneté cauchemardesque. Le poète aspire au roman, mais se heurte contre l'inéluctabilité de la poésie qui le voue à la solitude, sans pays, sans amour, sans amarre. L'ouvrage est précédé d'une préface de Jean Marc Larivière, cinéaste et ami de l'auteur, qui fournit une synthèse fort adroite de l'ensemble de son parcours et de ses publications. Riche en balises interprétatives, cette préface est une excellente introduction à l'œuvre de Desbiens. En postface, on trouvera des extraits de la critique et une biobibliographie détaillée.

  •  
    386,-

    « Être francophone, qu'est-ce que cela signifie ? » Ce terme n'est pas soumis à un cadre de référence précis; il transcende les frontières nationales en véhiculant un sentiment d'attachement et une solidarité interétatiques. Pourtant, la francophonie est bel et bien à l'origine d'une certaine activité dans le contexte national. Le questionnement sur soi et sur les liens qui nous rattachent à cette nébuleuse qu'est la francophonie perdure au sein de la population et des institutions et associations de l'État. Considérant qu'aucun cadre, politique ou social, n'est capable d'orienter ce questionnement, dix-neuf spécialistes de disciplines diverses envisagent la francophonie sous une forme moins ambitieuse, en privilégiant une approche relationnelle. Selon eux, la francophonie se réincarnerait dans les processus sociaux, politiques et institutionnels sans pour autant être une transposition de balises officielles établies par l'État. Il importe donc de miser sur l'aspect social de la définition en engageant, par rapport aux signes de la francophonie, un dialogue critique sur les circonstances de leur apparition, les moments de leur énonciation, les péripéties de leur réception et les imprévus de leur appropriation. Les articles ici réunis aspirent ainsi à comprendre la façon dont les définitions qui s'opèrent au sein des interactions construisent la réalité.

  • av Janine Gallant & Maurice Raymond
    446,-

    Ouvrage de référence incontournable, le « Dictionnaire des oeuvres littéraires de l'Acadie des Maritimes du XXe siècle » (DOLAM), est le premier en son genre. Il présente un vaste répertoire d'oeuvres littéraires acadiennes - tant romanesques que théâtrales et poétiques - publiées entre 1900 et 1999. Le patrimoine littéraire qui y est recensé témoigne de la richesse et du dynamisme de la communauté acadienne, forte d'un groupe important de créateurs - dont les Ronald Després, Antonine Maillet, Herménégilde Chiasson, Gérald LeBlanc, France Daigle, Jacques Savoie et Serge Patrice Thibodeau - et d'un appareil institutionnel bien en place. Si toutes les œuvres analysées ont été publiées dans le courant du Xxe siècle, plus de 90 % d'entre elles l'ont été après 1958, ce qui fait de l'ensemble un document résolument moderne, proposant des articles sur des œuvres souvent peu commentées. La littérature acadienne du XXe siècle est vigoureuse et diversifiée. En voici un vibrant témoignage ! Le DOLAM est l'outil par excellence pour découvrir ou mieux connaître le patrimoine littéraire acadien du Xxe siècle et son contexte sociohistorique.

  • av Hermenegilde Chiasson
    200,-

    Le recueil de poésie primé de Herménégilde Chiasson, « Conversations », est réédité dans la collection Bibliothèque canadienne-française (BCF). Cette édition est bonifiée d'une préface de Pierre Nepveu, d'un choix de jugements et d'une biobibliographie de l'auteur. Dans ce recueil, l'auteur répertorie, accumule, déploie 999 fragments de conversations, racontées tantôt par un « Lui », tantôt par un « Elle ». Pas de dialogue ici, pas plus que de répliques. Rien, non plus, qui permette de retracer l'existence d'un ou de plusieurs personnages qui se répondent, pas de suite qui permette de conclure à la construction d'une histoire. Plutôt, une sorte de texte théâtral d'où s'élève la vaste rumeur de l'oralité. Document d'où émerge le plus intime et le plus sincère de toute communication et de toute collectivité. « D'une poésie puissante, tellurique, incantatoire, Conversations s'enracine dans les ressources sonores et rythmiques d'une langue à la limite de l'ultrason. Une version acadienne de dire l'humanité. » - Jury, Prix du Gouverneur Général

  • av Patrice Desbiens
    200,-

    Cet ouvrage de Patrice Desbiens comprend une réédition de « L'espace qui reste » (1979), « Sudbury » (1983) et « Dans l'après-midi cardiaque » (1985). Ces recueils épuisés retrouvent enfin leur vie éditoriale en un petit format poche. Le lecteur renouera avec cette voix unique qui, au fil d'une quinzaine de recueils, traduit l'errance urbaine des cœurs écorchés. Ces poèmes initient ce que l'on pourrait appeler la « période sudburoise » de Desbiens où se lit toute son appartenance à la communauté franco-ontarienne, ce qui ne l'empêchera pas d'être rapidement reconnu comme un des poètes majeurs de l'Amérique française. La passionnante préface signée Robert Dickson, raconte l'émergence d'une culture franco-ontarienne qui, dans ces années-là, de 1979 à 1985, fait germer une formidable créativité d'où pointeront, entre autres, les talents aujourd'hui acclamés des Jean Marc Dalpé et Brigitte Haentjens, tous unis alors au sein d'un joyeux groupe de créateurs de mots et de musique. « L'écriture de la décennie sudburoise, écrit Dickson, fera découvrir de plus en plus le poète du désir, pas toujours comblé, le poète de l'amour, souvent malheureux. »

  • av Jean Marc Dalpé
    270,-

    «Jean Marc Dalpé réussit à concilier recherche formelle, poésie et langue parlée (…) La violence de ce monde est traduite avec une vivacité exceptionnelle qui met en jeu une émotion vive allant jusqu'au désespoir ». ( Jury, prix du Gouverneur général.) / L'histoire de Marie est celle d'un drame qui lentement nous est révélé à travers la narration de trois différents personnages qui l'ont connue et aimée. Passion, désir, trahison, abandon sont autant d'éléments qui composent ce roman aux accents lyriques et violents dont la langue et le style témoignent admirablement. Roman incendiaire, polyphonie de voix emmêlées et entêtées, ce vent qui éparpille n'épargne rien ni personne, pas plus ses personnages que son lecteur : car l'histoire de Marie appartient à l'inconscient collectif autant qu'à la passion singulière ; c'est une histoire qui remue nos émotions comme notre mémoire. « Un vent se lève qui éparpille » est le premier roman de Jean Marc Dalpé.

  • - Dynamiques Sociales Et Langagi res
    av Laurence Arrighi & Matthieu LeBlanc
    370,-

    À l'instar des travaux de Louise Péronnet, grande pionnière des études linguistiques acadiennes, les quinze contributions regroupées dans La francophonie en Acadie envisagent la question de la langue française en Acadie sous différentes facettes. Dix-huit chercheures et chercheurs représentant des disciplines et des approches variées signent des textes consacrés tantôt aux pratiques linguistiques, tantôt aux mouvements et tensions qui marquent l'Acadie, tantôt aux discours produits à l'endroit de cette communauté. La richesse des dynamiques linguistiques et sociales mises au jour constitue un fondement empirique original qui devrait permettre une meilleure compréhension des enjeux à l'œuvre dans toute situation impliquant de parler une langue, ou une forme de langue, plutôt qu'une autre. À l'heure où le débat sur la langue fait rage en Acadie (comme souvent dans la francophonie canadienne et québécoise), cet ouvrage a le mérite de penser la francophonie acadienne dans toute sa richesse et sa diversité.

  • av France Daigle
    186,-

    Affrontant une nouvelle fois le langage de Bébé M., Garde Vautour ne sait pas qu'elle change la couche et lave les fesses d'une écrivaine. Elle ne sait pas qu'elle a les deux mains plongées dans la littérature en devenir. Elle ne peut apprécier à leur juste valeur les nuances de jaune, de vert et de gris des excréments, sans parler de leur texture graisseuse, de leur fréquence et de leur puanteur. Garde Vautour ne pense pas à la littérature. Elle pense à la vie, à celle de Bébé M. en particulier, qui semble toujours aussi indifférente au fait que la vie pourrait à tout moment lui échapper, se glisser, prendre une autre route, aller s'établir ailleurs. Elle cherche le fil par lequel ramener l'enfant à la vie. En 1953, le monde occidental est témoin de grands événements : la mort de Staline, le couronnement d'Elizabeth II, la découverte de l'ADN, la publication du Degré zéro de l'écriture. Ces événements, parmi d'autres relatés dans les pages du quotidien l'Évangéline, à Moncton, ponctuent les jours de Garde Vautour et de la mère de Bébé M., aux prises avec les premières manifestations littéraires d'une romancière en gestation.

  • av Doric Germain
    170,-

    La nature du Nord ontarien est sauvage, mais elle est juste.Trois chasseurs irrespectueux l'apprendront à leurs dépens. Après avoir illégalement abattu un orignal, ils découvrent de l'or et s'épuisent à l'extraire du lit d'une rivière. Mais la nature réserve ses richesses à ceux qui respectent son code d'honneur. La récolte du trésor se transformera en une lutte dramatique pour la survie.Le rythme de l'aventure, le langage simple et évocateur, le sens du mythe toujours présent ont fait de ce roman jeunesse le best-seller franco-ontarien.

  • - Naissance de la Modernit Acadienne
    av David (Northern Illinois Univ Dekalb Il USA) Lonergan
    270,-

    En décembre 1972, le premier ouvrage des Éditions d'Acadie est lancé, un tout petit recueil d'un animateur communautaire gauchiste : Cri de terre de Raymond Guy LeBlanc. Aujourd'hui, le milieu littéraire acadien identifie cette publication avec l'émergence de la modernité en Acadie. Et l'année 1972 comme l'année culturelle de référence. Pourquoi ? Pourquoi cette manifestation - une publication - a-t-elle été si porteuse, bien au-delà de l'ouvrage lui-même ? À force de creuser cette question, David Lonergan s'est aperçu que plusieurs poèmes de Cri de terre avaient été publiés en août 1969 dans la revue Liberté à l'occasion d'un « spécial » Acadie. Que 1969 avait également été marquée par la dernière vague de manifestations étudiantes commencées l'année précédente, ce dont témoigne le film L'Acadie, l'Acadie de Michel Brault et Pierre Perrault. Qu'en 1972, Raymond LeBlanc est un pianiste qui accompagne les chansonniers, Herménégilde Chiasson est un artiste visuel qui écrit de la poésie, Léonard Forest, un cinéaste et poète, que Jacques Savoie compose aussi bien des poèmes que des chansons... David Lonergan démontre, dans Acadie 72, comment la naissance des Éditions d'Acadie marque l'aboutissement d'une suite d'événements, d'un ensemble de démarches commencées plusieurs années auparavant et qui convergent vers ce point unique. Chaque événement est ici présenté dans son contexte et en lien avec ce qui a précédé.

  • - Regards Sur Une Crise Scolaire Et Nationale
     
    376,-

    En 1912, l'Ontario devenait la troisième province de la confédération canadienne à interdire l'enseignement en français dans ses écoles. Dès sa promulgation, «l'infâme Règlement 17», comme on est venu à l'appeler, sera vivement contesté par la collectivité franco-ontarienne, alors réunie autour de l'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario. Plusieurs groupes et individus - dont le fondateur du Devoir, Henri Bourassa, l'historien Lionel Groulx et la Société Saint-Jean-Baptiste - viendront lui prêter main-forte. Après 15 ans de lutte, le Règlement sera finalement abrogé. Il existe aujourd'hui plusieurs études sur cette crise, considérée par certains comme le mythe fondateur de l'Ontario français. Peu d'auteurs, cependant, se sont intéressés à son impact sur l'avenir même du Canada français. Au cœur, donc, des nouveaux enjeux que creuse ce collectif se trouve un examen des conséquences de la crise scolaire sur le projet national canadien-français. Rédigé dans un langage clair et accessible, «Le siècle du Règlement 17» s'adresse à toute personne -  amateur ou spécialiste - s'intéressant aux luttes des minorités linguistiques, à la francophonie canadienne et, plus largement, à l'histoire du Canada. Il propose dix-sept articles répartis en cinq thèmes : • L'école franco-ontarienne et l'opinion anglo-canadienne • Les multiples voies de la résistance • Échos politiques et constitutionnels • Les représentations du Règlement 17 dans la sphère littéraire et artistique • La crise scolaire et la reconfiguration du champ intellectuel canadien-français.

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