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  • av Friedrich Nietzsche
    546,-

    " Il est célèbre chez nous et on le connaît à peine. Nommé à tout propos, comme son précurseurSchopenhauer, il partage avec lui cette destinée étrange d¿avoir son nom dans toutes les bouches,tout en restant entièrement ignoré. On cite à tout propos ses aphorismes mal compris et son¿uvresecac heen coredanslesté nèbresdel¿in connu.voulut faire silence autour de lui ; le nombre de ses adhérents grandissait toujours davantage, En Allemagne, Nietzsche est en train de devenir auteur de bibliothèques. Trop longtemps onmettant en brèche les milieux académiques les plus récalcitrants et maintenant tout le monde l¿a lu, si même on ne l¿a saisi qüimparfaitement. Par les soins pieux de Mme Elisabeth Foerster-Nietzsche qui consacre sa vie toute entière aux idées de son frère, les ¿uvres complètes du philosophe sont en train de paraître. "

  • av Général Tcheng Ki Tong
    340,-

    " En vous dédiant ces essais de littérature franco chinoise, j¿ai pensé que je devais les placer sous votre gracieuse recommandation par reconnaissance, si vous voulez.Votre souvenir, évoqué à la première page, invitera le lecteur à lire la seconde. Voilà certes une opinion « nature » d¿un auteur déjà endurci. Mais je fais peu de cas du qüen dira-t-on. J¿adore les contes de grand mère Perrault ; vous savez, ces jolis poèmes où l¿on voit des fées charmantes auprès des berceaux.."

  • av William James
    346,-

    " Comment parler du pragmatisme après William James ? Et que pour- rions-nous en dire qui ne se trouve déjà dit, et bien mieux dit, dans le livre saisissant et charmant dont nous avons ici la traduction fidèle ? Nous nous garderions de prendre la parole, si la pensée de James n¿était le plus souvent diminuée, ou altérée, ou faussée, par les interprétations qüon en donne : bien des idées circulent, qui risquent de s¿interposer entre le lecteur et le livre, et de répandre une obscurité artificielle sur une ¿uvre qui est la clarté même ."

  • av Albert Heumann
    346,-

    " Beaucoup d'érudits et de lettrés s'imaginent volontiers que la Belgique est une création artificielle, ¿uvre de l'histoire et des volontés humaines, et ne s'appuyant sur aucun fait éternel de la nature: un nom emprunté à la vieille chronique des Gaules, des intérêts communs unissant les villes, quelques circonstances heureuses, des adversaires qui ne peuvent s'entendre pour en finir avec ce petit peuple, voilà, croit-on parfois, ce qui l'a fait et ce qui le maintiendra. Que l'histoire ou la vie des hommes ait fait pour lui plus que pour aucun autre, même que pour la Hollande sa voisine, cela serait facile à montrer. Mais la nature ou la vie de la terre, elle aussi, a présidé à sa naissance, justifié sa grandeur, présagé peut-être son éternité."

  • av Louis Viardot
    546,-

    " Lorsque j'achevais le quatrième volume des Musées d'Europe , qui, dans ma pensée, devait être le dernier de la série, je disais, en prenant congédulec teur:«....Arrivé au terme de ma tâche, d'une tâche ingrate et difficile, je dois prier le lecteur de montrer une juste indulgence pour la sécheresse et l'aridité toujours croissantes du long ouvrage que je termine enfin. Parlant sans cesse, quatre volumes durant, des mêmes choses et des mêmes hommes, je ne pouvais répéter, à tous les chapitres, les observations générales sur quelques parties de l'art, ou les détails biographiques sur quelques artistes, qui auraient jeté de la variété et de l'intérêt dans un chapitre fait isolément. Plus j'avançais, plus j'étais privé de ressources accessoires et réduit à mon seul sujet; en finissant, il ne me restait guère à tracer qu'une simple nomenclature....»"

  • av Auguste Vermorel
    346,-

    " Un édit du mois de décembre 1666 créa des lieutenants de police, dont les fonctions, jusqüalors, avaient été remplies par le prévôt de Paris, et ensuite, et même concurremment, par le lieutenant civil et le lieutenant criminel du Châtelet. Cet édit fixa les droits, les prérogatives et les attributions des nouveaux magistrats.Ils devaient maintenir l¿ordre, la propreté et la sécurité dans la ville, et juger en dernier ressort, mais assistés de sept grands officiers du Châtelet, les mendiants, les vagabonds, les gens sans aveu."

  • av Hector Berlioz
    346,-

    " Les Grotesques de la musique est un ouvrage d'Hector Berlioz publié en 1859, composé d'articles précédemment parus dans le Journal des débats et la Revue et gazette musicale. Faisant suite aux Soirées de l'orchestre, dédiées aux artistes de l'orchestre de X*** une ville d'Allemagne seulement désignée comme « civilisée » cet ouvrage est dédié à « mes bons amis les artistes des ch¿urs de l'Opéra de Paris, ville barbare ».

  • av Louis Pauliat
    346,-

    " Au cours de votre récente Présidence du Conseil qui a été si profitable au parti ré- publicain dont vous vous étiez donné pour tâche de faire disparaître les divisions, vous avez signalé votre passage au Ministère des affaires étrangères par une réforme consi- dérable et dont personne ne me semble encore avoir anti toute l¿importance.En établissant effectivement, par vos décrets des mois de janvier, février et mars 1886, que chacune des contrées soumises à la protection de la France devait être pour- vue d¿une organisation et d¿un régime administratif qui lui fussent appropriés, quand bien même cette organisation et ce régime dussent être sans le moindre rapport avec ceux de la Métropole, vous avez introduit dans notre mécanisme gouvernemental une innovation d¿un caractère organique, capital et qui est appelée, j¿en suis convaincu, à avoir les plus heureuses conséquences pour la prospérité coloniale de notre pays.Il n¿est pas douteux pour moi, Monsieur, que la saine raison et une connaissance approfondie des choses vous ont inspiré en cette circonstance, et que vous avez compris que le moment était enfin venu de rompre avec des principes jugés de tous les bons esprits comme aussi funestes à la Métropole qüaux pays coloniaux eux-mêmes."

  • av Élisée Reclus
    340,-

    " J'étais triste, abattu, las de la vie. La destinée avait été dure pour moi, elle avait enlevé des êtres qui m'étaient chers, ruiné mes projets, mis à néant mes espérances. Des hommes que j'appelais mes amis s'étaient re- tournés contre moi en me voyant assailli par le malheur; l'humanité tout entière, avec ses intérêts en lutte et ses passions déchaînées, m'avait paru hideuse. Je voulais à tout prix m'échapper, soit pour mourir, soit pour retrouver, dans la solitude, ma force et le calme de mon esprit. Sans trop savoir où me conduisaient mes pas, j'étais sorti de la ville bruyante, et je me dirigeais vers les grandes montagnes dont je voyais le profil denteler le bout de l'horizon."

  • av Spinoza
    340,-

    " Dans ce livre, Spinoza adopte une méthode de démonstration déductive, calquée sur le mode de la démonstration mathématique, dans laquelle des propositions, démonstrations, scolies et lemmes succèdent aux définitions, axiomes et postulats. Si ce procédé d'exposition en fonction d'un « ordre géométrique » a pour but de conférer aux raisonnements développés dans l'ouvrage la plus grande rigueur possible. Le livre aborde successivement les thématiques de Dieu, de l'âme, des passions (ou affects), du conatus, de la servitude de l'homme, et enfin de la possibilité et des moyens pour l'homme d'accéder à la liberté et la béatitude."

  • av Denis Diderot
    340,-

    " ... oui, mon frère, la religion bien entendue et pratiquée avec un zèle éclairé, ne peut manquer d'élever les vertus morales. Elle s'allie même avec les connaissances naturelles ; et quand elle est solide, les progrès de celles-ci ne l'alarment point pour ses droits .Quelque difficile qu'il soit de discerner les limites qui séparent l'empire de la foi de celui de la raison, le philosophe n'en confond pas les objets : sans aspirer au chimérique honneur de les concilier, en bon citoyen il a pour eux de l'attachement et du respect. Il y a, de la philosophie à l'impiété, aussi loin que de la religion au fanatisme ; mais du fanatisme à la barbarie, il n'y a qu'un pas."

  • av Remy De Gourmont
    340,-

    "Je mettrai en un volume mes rêveries philologiques et sémantiques" écrit Gourmont à Valéry en 1898. L'année suivante, il compose l'Esthétique de la langue française à partir d'articles publiés entre 1892 et 1899 dans des "petites revues". Il se détache de l'art symboliste, "personnel et individuel", pour orienter sa réflexion vers l'impersonnel de la langue et les lois qui la régissent. Tout en revendiquant "un sentiment esthétique assez violent", il place son essai sous le patronage des grands noms de la linguistique contemporaine et vise à "ajouter un nouveau principe à ceux qui guident l'étude des langues, le principe esthétique". Les objets dont il traite, les mots du français, la métaphore, le vers, la déformation et le cliché, sont saisis à la croisée de la langue et du style. Au XXe siècle, l'essai de Gourmont sera pour Jean Paulhan une stimulation constante dans sa réflexion sur la rhétorique et le langage."

  • av Georges Clemenceau
    340,-

    " C'est une opinion généralement acceptée que l'exemple des « hommes supérieurs» est le meilleur enseignement de la vie. Il est moins facile qu'on ne pourrait croire de donner une bonne définition de « l'homme supérieur ». On a imaginé des rubans pour cela, mais la marque n'est peut-être pas infaillible. Claude Monet avait un gros rire content quand on lui demandait pourquoi il n'était pas décoré.Au vrai, les humains se classent eux-mêmes, bien ou mal, d'après leurs ¿uvres, et chacun de tirer la leçon de la bonne ou de la mauvaise rencontre, selon l'occasion.Notre véritable enseignement des activités de l'homme se fait au hasard des circonstances. Il n'est pas de vie, petite ou grande, qui ne puisse être pour nous une leçon dans l'extrémité même de l'indulgence avec laquelle nous nous regardons vivre."

  • av Weil Simone
    326,-

    " Le moment depuis longtemps prévu est arrivé, où le capitalisme est sur le point de voir son développement arrêté par des limites infranchissables. De quelque manière que l¿on interprète le phénomène de l¿accumulation, il est clair que capitalisme signifie essentiellement expansion économique et que l¿expansion capitaliste n¿est plus loin du moment où elle se heurtera aux limites mêmes de la surface terrestre. Et cependant jamais le socialisme n¿a été annoncé par moins de signes précurseurs. Nous sommes dans une période de transition; mais transition vers quoi ? Nul n¿en a la moindre idée. D¿autant plus frappante est l¿inconsciente sécurité avec laquelle on s¿installe dans la transition comme dans un état définitif, au point que les considérations concernant la crise du régime sont passées un peu partout à l¿état de lieu commun. Certes, on peut toujours croire que le socialisme viendra après-demain, et faire de cette croyance un devoir ou une vertu ; tant que l¿on entendra de jour en jour par après-demain le surlendemain du jour présent, on sera sûr de n¿être jamais démenti ; mais un tel état d¿esprit se distingue mal de celui des braves gens qui croient, par exemple, au Jugement dernier. Si nous voulons traverser virilement cette sombre époque, nous nous abstiendrons, comme l¿Ajax de Sophocle, de nous réchauffer avec des espérances creuses ."

  • av Paul Souday
    340,-

    " Le premier ouvrage de M. André Gide, les Cahiers d'André Walter , parut en 1891, sans nom d'auteur, à la librairie de l'Art indépendant. L'édition est depuis longtemps épuisée: le volume n'a jamais été réimprimé. La littérature de M. André Gide est éminemment ésotérique et cénaculaire. Cet écrivain semble mettre autant de soins à fuir la publicité que d'autres à la rechercher: il écrit, dirait-on, pour lui-même, ou tout au plus, comme Stendhal, pour cent lecteurs. L'art ne lui apparaît pas comme une fin, ni son ¿uvre comme un être qui, une fois détaché de lui, doive avoir une vie propre, durer et se perpétuer. Il ne considère point les choses littéraires sub specieæternitatis . C'est un esprit foncière- ment subjectif. Ses livres ne sont que des confidences, où il a exprimé par une sorte de besoin personnel un moment de sa pensée, et qui par la suite ne lui paraissent pas plus importantes que les paperasses jaunies ou les fleurs fanées. Peut-être, certains soirs d'hiver, remue-t-il au coin du feu ces vieux souvenirs et ces archives intimes, mais il se persuade avec une sorte de pudeur maladive qu'il doit dérober au public les traces de son passé."

  • av Jacques Boulenger
    340,-

    " Il y a une « affaire Shakespeare ». Depuis soixante-dix ans que le consul britannique Jo. C. Hart l¿a ouverte, elle a suscité assez de vo- lumes, d¿études, d¿articles pour emplir une bibliothèque publique. Ce n¿est pas une querelle philosophique sur le sens, la valeur, la portée de l¿¿uvre ; c¿est plutôt un problème à la façon d¿Edgar Poë : il s¿agit de sa- voir si Shakespeare est ou non l¿auteur des ouvrages de Shakespeare. Sherlock Holmes, à défaut de M. Dupin, serait bien utile pour résoudre cette question difficile.« Comme un fanal, dans la nuit, brille au milieu des airs sans laisser apercevoir ce qui le soutient, a écrit M. Guizot un jour qüil se trouvait en humeur de poésie, de même l¿esprit de Shakespeare nous apparaît dans ses ¿uvres isolé, pour ainsi dire, de sa personne. » Comprenez que tout ce que nous pouvons imaginer du poète d¿après son ¿uvre, non seulement ne concorde pas avec ce que nous savons de l¿homme qüil fut, mais s¿y oppose parfaitement."

  • av Hector Durville
    340,-

    " Le Destin (du verbe destiner) est, selon les fatalistes, l'enchaînement nécessaire et inévitable des événements qui se succèdent sans interruption.D'après les anciens, le Destin donne à chaque individu, au moment de sa naissance, la part de bien ou de mal qui lui revient, sans change- ment possible. Ses conditions étaient réglées d'avance par les grandes divinités. Celles-ci, presque impuissantes à modifier sa marche et ses manifestations, le subissaient aussi dans une certaine mesure : « Zeus lui- même était soumis au destin. »

  • av Anonyme
    340,-

    "Giotto est considéré comme l'artiste précurseur de la Renaissance, il est né en 1267. Cet artiste a révolutionné l'art médiéval, et est une partie im- portante de l'histoire de l'art, car il est l'un des premiers peintres à travailler avec la perspective.La chapelle Scrovegni, dans la ville de Padoue en Italie, présente une série de fresques de l'artiste.Dans ces peintures, il est possible de voir que Giotto a commencé à utiliser des tons de couleurs et des contrastes pour créer une certaine profondeur dans ses ¿uvres"

  • av Laurent Francois
    846,-

    " La réception faite à Son Altesse Impériale Louis-Napoléon dans les départements de l¿Est avait été un grand événement politique. A Bar-le- Duc, à Nancy, à Lunéville, à Strasbourg, dans ces grandes villes et dans ces belles campagnes de la Meuse, de la Meurthe et du Bas-Rhin, le cri de Vive l¿Empereur! avait retenti avec éclat et réveillé des échos dans la France entière. On pouvait pressentir dès lors l¿enthousiasme qui allait accueillir l¿Élu de la nation dans son long voyage à travers les départements du Centre et du Midi. Ce voyage a été décisif. Il a une immense importance historique. Il a révélé la France à elle-même. Il a donné une formule à la volonté nationale. C¿est de là que date la forme définitive du gouvernement. Il y a pour tous un véritable intérêt à connaître, dans tous leurs détails, ces manifestations éclatantes qui sont comme la pré- face de l¿Em pire."

  • av Julien Caboche
    386,-

    " En écrivant la vie des enfants célèbres, en la proposant à l¿admiration d¿enfants comme eux, l¿auteur n¿a pas eu, Dieu merci, la folle pensée de faire naître dans le c¿ur de ses jeunes lecteurs l¿amour d¿une célébrité précoce. Il n¿est pas cependant de ceux qui condamnent absolument la noble ambition de la gloire comme indigne de la véritable modestie et de l¿humilité chrétienne. Mais il met le bonheur au-dessus de tous les biens, et il ne croit pas que la célébrité soit le bonheur. Nous vivons sous une forme de gouvernement qui excite et légitime toutes les ambitions; nous vivons dans un siècle où chacun est entraîné par des désirs immodérés de fortune et de luxe. "

  • av Marc Antoine Gaudin
    340,-

    " Le petit livre que je publie, sous le titre de Vade Mecum du Photo- graphe, était depuis longtemps dans ma pensée. En effet, il manquait un traité d¿un petit format, facile à porter avec soi, contenant tout ce qui est essentiel à connaître pour opérer en tout genre: chimie photographique, manipulations, préparation des produits les plus usités, daguerréotype, photographie sur albumine, sur collodion, sur papier, sur toile cirée, sur pâte céramique. Pour écrire ce livre, j¿ai mis à profit les enseignements que m¿a suggéré une longue pratique ; il m¿a contraint de faire une multitude d¿essais pour éclairer des points douteux.Afin de justifier le titre que j¿ai adopté, il m¿a fallu aussi m¿imposer partout une grande concision et me borner au plus essentiel.L¿avenir me dira si mon idée était bonne ,et si j¿ai su la réaliser."

  • av Jean-Henri Fabre
    386,-

    " Or un soir, à la veillée, ils étaient réunis tous les six. L¿oncle Paul lisait dans un grand livre. Il lit toujours, l¿oncle Paul, pour se reposer de ses occupations. Il trouve qüaprès le travail, rien ne délasse comme la conversation avec un livre, qui nous apprend ce que lés autres ont fait, ont dit, ont pensé de mieux. Il a dans sa chambre, bien rangés sur des planches de sapin, des livres de toute espèce. Il y en a de grands et de petits, avec images et sans images, de non reliés et de reliés, et même dorés sur la tranche."

  • av Georges Sorel
    690,-

    « Depuis longtemps, j'ai été frappé de voir que le déroulement normal des grèves comporte un important cortège de violences ; quelques savants sociologues cherchent à se dissimuler un phénomène que remarque toute personne qui consent à regarder ce qui se passe autour d'elle. Le syndicalisme révolutionnaire entretient l'esprit gréviste dans les masses et ne prospère que là où se sont produites des grèves notables, menées avec violence. Le socialisme tend à apparaître, de plus en plus, comme une théorie du syndicalisme révolutionnaire, - ou, encore, comme une philosophie de l'histoire moderne en tant que celle-ci est sous l'influence de ce syndicalisme. Il résulte de ces données incontestables que, pour raisonner sérieusement sur le socialisme, il faut avant tout se préoccuper de chercher quel est le rôle qui appartient à la violence dans les rapports sociaux actuels. Je ne crois pas que cette question ait été encore abordée avec le soin qu'elle comporte ; j'espère que ces réflexions conduiront quelques penseurs à examiner de près les problèmes relatifs à la violence prolétarienne »

  • av Maurice Pellisson
    346,-

    " Les grands écrivains du XVIIIe siècle, dont les ¿uvres ont préparé la Révolution française, ne la croyaient point si proche, et, sans doute, s¿ils eussent vécu, ils n ¿auraient pu ni voulu jouer un rôle .On a eu raison de les nommer des philosophes ; ils n¿étaient point faits pour sortir de la sphère de la spéculation. Cette société, que condamnaient leurs livres, ils s¿y plaisaient en somme ; Rousseau, lui-même, l¿aimait au fond. Leur intelligence s¿éprit des idées de réforme ; mais elles ne passionnèrent point leur âme . Ils eussent été non seulement effrayés et indignés par les violences de la Révolution, mais surprise et choqués de ses belles ardeurs."

  • av Jean Filiatre
    546,-

    " Je considère comme un devoir impérieux d'essayer de réaliser le rêve de Liébengen. Je considère comme un devoir de faire connaître et de vulgariser l'hypnotisme, d'indiquer toutes ses applications, de donner à tous la possibilité de produire rapidement tous les phénomènes et expériences. D'abord parce que je suis convaincu que toute personne peut tirer de cette science les plus grands avantages (ne serait-ce que par l'application de l'auto-suggestion à sa propre personne), ensuite parce que j'estime que c'est faire acte d'honnêteté, de mettre à la portée du public un cours pratique et complet à un prix infime et de faire cesser ainsi les agissements des charlatans qui font trafic de l'hypnotisme."

  • av Baltasar Gracian
    386,-

    " L¿admiration que l¿on a pour la nouveauté est ce qui fait estimer les succès. Il n¿y a point d¿utilité, ni de plaisir, à jouer à jeu découvert. De ne se pas déclarer incontinent, c¿est le moyen de tenir les esprits en suspens, surtout dans les choses importantes, qui font l¿objet de l¿attente universelle. Cela fait croire qüil y a du mystère en tout, et le secret excite la vénération. Dans la manière de s¿expliquer, on doit éviter de parler trop clairement ; et, dans la conversation, il ne faut pas toujours parler à c¿ur ouvert. Le silence est le sanctuaire de la prudence. Une résolution déclarée ne fut jamais estimée. Celui qui se déclare s¿expose à la censure, et, s¿il ne réussit pas, il est doublement malheureux. Il faut donc imiter le procédé de Dieu, qui tient tous les hommes en suspens."

  • av Leon Tolstoi
    386,-

    " Pour vivre heureux, l'homme doit savoir ce qu'il peut et ce qu'il ne peut pas faire. Et seule la foi le lui apprend. La foi indique ce qu'est l'homme et pourquoi il est sur la terre. Cette foi a toujours existé et existe chez tous les hommes doués de raison.En quoi consiste la véritable foi . Afin de vivre d'une vie heureuse, l'homme doit comprendre ce qu'est la vie, ce qu'il peut et ce qu'il ne peut pas faire. Ceux qui furent les meilleurs et les plus sages parmi tous les peuples l'enseignèrent de tout temps. Toutes les doctrines de ces sages se rejoignent par leur base. Et c'est cet ensemble des doctrines, révélant le but de la vie humaine et la conduite à observer, qui constitue la véritable religion."

  • av Henri Lavoix
    386,-

    " «La musique est l'art de combiner les sons d'une manière agréable à l'oreille.» Cette définition, qui est celle de J.-J. Rousseau, est la plus répandue; mais il faut avouer qu'elle est aussi la plus incomplète et la plus fausse. Si la musique ne consistait que dans la sensation plus ou moins agréable qu'elle procure, elle serait un art bien inférieur à tous les autres. Cette sensation diffère suivant les époques, les âges, les individus. Les dilettantes du moyen âge trouvaient fort agréables des combinaisons sonores qui, aujourd'hui, révoltent les oreilles les moins sensibles, et cependant ces combinaisons, si barbares qu'elles nous paraissent, sont de la musique; les amateurs exclusifs des anciens maîtres trouvent intolérables les hardiesses et les nouveautés que nous admirons dans les ¿uvres des compositeurs contemporains, et cependant ces ¿uvres sont de la musique. Bien plus, nous connaissons des pages qui, non seulement n'ont pas été écrites dans le but d'être agréables, mais dans l'intention bien formelle d'éveiller des sensations douloureuses et pénibles, et cependant ces pages, dont quelques-unes sont sublimes, sont encore et toujours de la musique."

  • av Ernest Glasson
    346,-

    " 1. ¿ Les conditions nécessaires en droit romain pour la validité des justes noces sont au nombre de quatre: 1° la puberté chez l¿homme et la nubilité chez la femme; 2° le consentement des futurs époux; 3° celui du pater familias sous la puissance duquel chacun des futurs épouxs et rouve et même celui des ascendants intermédiaires sous la puissance desquels pourront tomber, avec leur propre père, les enfants à naître du mariage; 4° le connubium, c¿est-à-dire la faculté existant entre deux personnes de contracter mariage."

  • av Jules Lemaitre & François Coppée
    340,-

    " La Ligue de la Patrie Française a repris, le 13 octobre 1899, la série de ses conférences avec l'important discours de M. J. Lemaître, qu'elle offre à ses amis .La Ligue s'était placée jusqu'ici sur le terrain des principes généraux et s'était uniquement consacrée à défendre dans une crise périlleuse l'idée deP atrieetleres pectdel'Ar mée.Son Président lui fournit aujourd'hui un programme national d'action politique. Nous engageons tous les bons Français à le méditer, et à contribuer selon leurs forces à son exécution. L'approbation enthousiaste de la Presse et de l'opinion publique a montré qu'il répondait aux désirs de tous et aux besoins de l'heure présente. Chaque citoyen y a trouvé enfin la formule exacte du devoir qu'il a à remplir."

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