De la salade sur les dents de la Joconde

Vous avez fait le confinement. En un mot. Mais l'avez-vous fait en deux ?
Si oui, vous avez certainement essayer de visiter virtuellement des musées avec votre tablette voire avec votre casque de réalité virtuelle.
Avant d'y renoncer.
Google street view, le logiciel de déplacement qui anime Google art and cuture (à quand Google food et Google energy?) est pathétique . impossible de sortir de la rotonde du British museum ou de monter l'escalier de la victoire de Samothrace.
Par contre il peut vous faire grimper aux rideaux et coller au plafond littéralement, pas métaphoriquement, hélas.
Quant aux casques de réalité virtuelle il ne valent pas mieux, entre plantages récurrents du logiciel, déplacements hasardeux, explication trop lentes, zooms bloqués, j'en passe et des meilleures.
A peu de chose près la visite virtuelle d'un musée est à sa visite physique est ce que l'onanisme est aux véritables joies de la chair, aux transports en commun: un expérience approximative, frustrante et insatisfaisante.
C'est pourquoi nous lançons un triple cri: Halte au feu, back to basics, vive la rétro-tech !
Pour visiter un musée virtuel, rien ne vaut mieux que l'écrit et le plus puissant des générateurs d'images: votre propre imagination.
Plus de bouton on: Ouvrez simplement ce livre et passez, ticket en main, le portillon, vous n'avez fini de vous gondoler comme on dit à l'Accademia de Venise