Om L'été rouge
Aux âmes des martyrs de l'été rouge, tant que le plus beau dessin qu'une personne puisse dessiner sur les feuilles du destin, ce sont deux ponts d'espoir sur une mer de désespoir et de frustration. Vous savez sûrement que nous aimons la vie parce que nous aimons la liberté et nous aimons la mort chaque fois que nous pensons que c'est le chemin de la vie, c'est ce qui s'est passé à l'Arbaa Nath Irathan à l'aube des premiers jours de l'agonie précoce. Qui niera notre confrontation face à face à l'enfer ? Qui d'entre nous n'a pas été attristé par ce drame ?
Ce sont les mots que Ghilas prononça aujourd'hui, alors qu'il commence à raconter ses souffrances de ce mardi fatidique, ce revers ne s'effacera jamais de la mémoire des habitants des villages d'Ath Irathen, et celle des villages voisins situait en lisière des forêts en feu.
Ce jour-là; Ghilas a été transporté à l'hôpital de Douira, il tomba au coma, délirant des cauchemars bizarres. Aujourd'hui, en présence de son ami Koceila, il se remémore ces heures fatidiques et la douleur du drame. Il raconte l'histoire qui a commencé le jour où sa montre s'est arrêtée vers neuf heures du soir. Le temps s'était écoulé lourd, insomniaque.
Ghilas murmura tristement:
3/4 Je ne me souviens pas comment je me sentais pendant le coma, peut-être avais-je peur, car j'étais tourmenté par la douleur de ces brûlures, chuchota tristement Ghilas.
Koceila hoche la tête, en disant:
3/4 La vie est un très beau roman Ghilas, on ne s'arrêtera jamais à une triste ligne, alors que la fin peut être belle.
3/4 Oui, il faut le lire jusqu'au bout.
Aujourd'hui, le souvenir chargé d'émotion de l'inconnu surgit à l'imagination d'un survivant de la tragédie de l'agonie précoce. La chambre froide dans laquelle Ghilas est resté des jours et des mois, babillant au son du talon aiguille.
Visa mer